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VIP-Blog de nboudjou
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  • Créé le : 15/02/2005 11:34
    Modifié : 17/03/2008 17:26

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    Le Trophée de la ‘’Charte d’Or’’ pour le Référendum du Crime contre l’Humanité

    10/09/2005 06:44

    Le Trophée de la ‘’Charte d’Or’’ pour le Référendum du Crime contre l’Humanité


    Photo Nazim Touati

    Les 5 pages du Projet de Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale, non soumises aux débats, signées Abdelaziz Bouteflika, sans détour un ukase en plus, ressemblent à la chanson ‘’Inasen’’ (Dis-leur) de Lounis Aït Menguellet. Sauf que l’aède-musicien berbère, précise dans ses dernières strophes que le sujet de son allégorie n’est que de l’utopie. Ecoutons-le :

    A ceux que le vent a emporté

    Le vent de peur qui a soufflé

    Porte leur mon message, dis-leur

    La malédiction est levée

    Ils peuvent maintenant revenir

    Au pays nous avons trouvé un dirigeant

    Il est de ceux qu’on trouve rarement (…)

     (…) Dis-leur de revenir

    L’arbitraire est bien fini

    Le despotisme qu’ils ont connu

    Même son nom, on n’ose plus le prononcer

    Les bourreaux d’hier ceux qui emprisonnaient

    Dans le droit chemin : ils sont revenus

    Et compris leurs vraies missions

    L’armée est dans les casernes

    Les armes se sont tues

    Ni tueurs, ni tués

    Les tordus redressés

    Des ténèbres vers la lumière

    Nos peines sont effacées

    Ceux qui hantent les maquis

    Grâce à Dieu ils les ont quittés

    Ceux qui les ont élargis

    Les ont réorientés (…) (…)

    Dis-leur Qu’à leur arrivée

    Avec fleurs et sourires

    Ce sont les gouvernants

    Qui les accueilleront (…)

    (…) Ce que j’ai dit n’est qu’utopie

    Utopie de ceux qui espèrent

    Nous avons nos rêves

    Ramenez-nous les vôtres

    Ramenez-nous vos rêves

    Dans l’air des rêves nous les rajouteront (…)

    Référendum de l’amnistie des coupe-gorge, de la barbouzerie de la sinistre Sécurité militaire

    Ceci étant, attisé ou pas dans les labos de la DRS, le référendum de l’amnistie des coupe-gorge, de la barbouzerie de la sinistre Sécurité militaire et des ses sbires a fait irruption au moment où l’Europe, en particulier la Grande Bretagne touchée par les attentas à la bombe, perpétrés par des islamistes radicaux, extrade ses islamistes y compris les algériens soupçonnés d’appartenir aux réseaux dormants du terrorisme international. Bouteflika, président de la république et ministre de la défense d’un pays atteint par la gangrène islamiste et policière, a le culot de proposer le 24 juillet dernier à la Grande-Bretagne, dans un message adressé à la reine Elisabeth II, la coopération de l’Algérie dans la lutte antiterroriste : «C’est sans hésitation aucune que je vous offre toute la collaboration et toute la coopération des services de sécurité de mon pays, qui ont acquis une expérience précieuse dans la lutte contre le terrorisme lorsqu’ils ont eu à le combattre pendant plus d’une décennie», Il a conjugué son offre au passé simple, alors que les GSPC frappent jusqu’à aujourd’hui aux portes d’Alger. Peut-être qu’il voudrait faire don de sa Charte de Réconciliation au premier ministre anglais, Tony Blair, pour l’aider à démonter les ‘’ogives nucléaires’’ islamistes, basées à Londonistan.

    Aux égorgeurs outre méditerranée de retrouver leur terre natale

    Cependant le texte de la Réconciliation, n’est-il pas une porte de secours aux exterminateurs outre méditerranée de retrouver leur terre natale. Le référendum permettra sans aucun doute à ces islamistes djihadistes dans leur ancien slogan « Pour elle je meurs, pour elle je revis » de les réhabiliter dans leur combat contre les citoyens et la société en général. Bouteflika élu par défaut, au nom du peuple sinistré, les accueillera à bras ouverts à l’aéroport de Maison Blanche, comme dans la chanson d’Aït Menguellet « (…) Dis-leur. Qu’à leur arrivée. Avec fleurs et sourires. Ce sont les gouvernants. Qui les accueilleront (…) » Dans aucune démocratie au monde on ne prononce le pardon pour des criminels qui ont ravi la vie des citoyens. Après des tragédies, des guerres sans merci de par le monde, la société ne se stabilise et reprenne confiance que par des procès à l’encontre de ces criminels. Que lumière soit faite sur les extorsions et que les auteurs et les commanditaires répondent de leurs actes. On croit savoir que ce n’est pas le peuple qui demande le pardon aux criminels, par contre, c’est ceux qui détiennent les armes et qui ont tiré et tué des pauvres citoyens qui le demanderaient au nom d’une quelconque valeur humaine, si d’aventure le peuple est gagné par une pitié fondante, et une amnésie pressante.

    Exercer une activité politique pour les islamistes

    La Charte cauchemardesque que Bouteflika a rédigée de sa main propre, selon ses dires, est une plaquette de propagande à caractère démagogique, au profit des islamistes armés et des agents de l’appareil de répression, nihiliste, qui ont semé la mort. Bouteflika, le mandataire de la Nation, spoliée, se substitue à la volonté du peuple et à sa sagesse pour lui faire avaler des couleuvres : « Tout en étant disposé à la mansuétude, le Peuple algérien ne peut oublier les tragiques conséquences de l’odieuse instrumentalisation des préceptes de l’Islam, religion de l’Etat. Il affirme son droit de se protéger de toute répétition de telles dérives et décide, souverainement, d’interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la Religion, toute possibilité d’exercice d’une activité politique et ce, sous quelque couverture que ce soit. » A-t-il encensé. On s’interroge sur la véracité du texte. Madani Mazrag, le chef de l’AIS, ayant paraphé une trêve en octobre 1997, sous l’ex président Liamine Zeroual, en bénéficiant de la loi sur la Clémence ‘’Rahma’’, ne parade-t-il pas auprès de Bouteflika, avec ses discours pour la politique de la réconciliation nationale. Est-il interdit d’activité politique selon le texte de la Charte ?

    Massacre de femmes et d’enfants

    Le peuple algérien est vidé de son sang, sacrifié sur l’autel de la sauvegarde de la démocratie. Selon les différentes ONG, entre 1993 et 1997, plus de 2 084 de femmes ont été violées, dont plus de 320 enlevées par les bandes de terroristes islamistes. Un grand nombre d’enfants sont nés de ces épousailles de jouissance dans les maquis. On dénombre 7 000 enfants dont le père est terroriste. A cette comptabilité de la tragédie algérienne, on peut y ajouter 300 000 enfants orphelins, 1 241 enfants dont 189 nourrissons ont été tués atrocement. Rien que les attentats à la bombe, ont fait 422 enfants morts et rendus 128 autres handicapés entre 1994 et 1997. Toutes les associations de victimes du terrorisme, AVT de Flici, Soumoud de Mrabet, comité national contre l’oubli, CNOT… pourraient en témoigner. Les chiffres évaluant le degré de nuisibilité de la troisième guerre d’Algérie 1992- 2005… dite ‘’la salle Guerre’’, contre le peuple ne se sont pas estompés, et ceci, malgré que Bouteflika fait la cour aux généraux et aux islamistes.

    Affaire la plus abominable de l’histoire de notre pays

    La situation pourrait s’illustrer de cette manière dans un article écrit par Habib Souaïdia et publié par Algeria-Watch, 28 août 2005 (auteur du livre ‘’La salle Guerre’’ Gallimard 2001) : « C’est peut-être l’affaire la plus abominable de l’histoire de notre pays : L’Algérie, meurtrie, écrasée, persécutée, bafouée. Plus de 200.000 vies ont été prises comme ça ! Par une phobie exprimée selon un rituel immuable : enlèvements, tortures, sévices sexuels, mutilations, exécutions extrajudiciaires, massacres. Depuis quinze ans, au rythme moyen de 20 à 400 cadavres par jour, des corps d’hommes, de femmes, et d’enfants, nus, meurtris, défigurés, sont découverts dans les faubourgs des villes maudites ou dans des hameaux séquestrés par des soldats barbares. Les enquêteurs et les spécialistes présentés comme les « plus sérieux » pensent qu’il s’agit de l’œuvre « d’islamistes armés » psychopathes. Mais il s'agit là d'une thèse qui demeure infondée sans une réelle enquête indépendante. »

    Plus jamais ça !

    Comment pourrait-on pardonner, oublier ? « Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles. » dirait Charles Dickens dans Contes de Noël. Mêmes les philosophies les plus absurdes, nihilistes, les philosophes les plus humanistes à l’instar de J. Derrida, Hegel… ne pourraient tolérer la signature de ce pacte de réconciliation entre le peuple et les tenants d’un pouvoir alambiqué. « A travers son approbation de la présente Charte, le Peuple algérien entend consolider la paix et les fondements de la réconciliation nationale. Il considère qu’il est désormais du devoir de chaque citoyen et de chaque citoyenne d’apporter son tribut à la paix, à la sécurité et à la réalisation de la réconciliation nationale, pour que l’Algérie ne connaisse plus jamais la tragédie nationale qu’elle a vécue, et proclame « plus jamais ça ! ». Il mandate le Président de la République, pour solliciter, au nom de la Nation, le pardon de toutes les victimes de la tragédie nationale, et sceller ainsi la paix et la réconciliation nationale. » Où est le devoir de mémoire quand chef le suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelaziz Bouteflika claironne à pleins tubes « A toutes ces familles, je tiens à dire que l’Algérie n’oubliera jamais ses martyrs et qu’elle sera toujours aux côtés d’elles, reconnaissante et solidaire…En votre nom à tous, je m’incline de nouveau aujourd’hui avec ferveur et respect à la mémoire des martyrs du devoir national et à celle de toutes les victimes du terrorisme abject. Leurs sacrifices n’auront pas été vains puisque la République Algérienne est restée debout, plus que jamais fidèle au glorieux message du 1er Novembre 1954. » Extrait du discours du 14 août 2005, devant les cadres de la nation. Le premier magistrat s’approche-t-il des thèses hébraïques du Yom Kippour, le jour du Grand Pardon (fête juive la plus connue et la plus respectée par les Juifs du monde entier) pour se forger la vision du pardon, sans au préalable soumettre le projet de la Charte à l’approbation du parlement, des partis politiques, des associations des victimes de la tragédie, des ligues de droit de l’homme, des partenaires économiques internationaux… ?

    Des charniers des disparus à découvrir encore

    Il ne s’agit pas de monnayer les familles de disparus pour imposer leur silence, mais de révéler les auteurs de la disparition, de les traduire en justice. Tous les rapports et les livres écrits par des témoins, les enquêtes menées par des ONG et par Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), font endosser la responsabilité des disparus aux forces de l’ordre, aux éléments des GLD, de la milice… de tout homme armé au service d’un ordre totalitaire. Le rédacteur de la Charte pour la paix, en l’occurrence Bouteflika avec ses prouesse habituelles qui lui sont connues, dévie l’attente légitime des familles des disparus en leur distillant de l’eau de rose : « Le Peuple algérien rappelle que le dossier des disparus retient l’attention de l’Etat depuis une décennie déjà et fait l’objet d’une attention particulière en vue de son traitement approprié. »

    Des charniers ont été découverts pas loin des casernes, dans des lieux supposés contrôlés par l’ANP. Des citoyens rescapés des camps militaires dont aucun soupçon ne pèse sur leur conduite exemplaire, accusent les forces de l’ordre de pratiquer des tortures, des exécutions extrajudiciaires. Les islamistes radicaux en sont les auteurs certes, mais autant que les forces de l’ordre, même que Bouteflika corrige la thèse « Qui tue qui ? » et « rappelle également que le drame des personnes disparues est l’une des conséquences du fléau du terrorisme qui s’est abattu sur l’Algérie. Il affirme aussi que dans de nombreux cas, ces disparitions sont une conséquence de l’activité criminelle de terroristes sanguinaires qui se sont arrogés le droit de vie ou de mort sur toute personne, qu’elle soit algérienne ou étrangère. » Le peuple algérien n’est pas dupe, et ne se trompe point. Il a pointé son doigt plusieurs fois, quand il a été abandonné à son sort par les forces de l’Etat. Ces forces combinées, entraînées à l’Hexagone ont assisté à des génocides, à l’extermination d’une population sans broncher, à Bentelha, à Raïs. Carnage à la prison de Serkadji à Berrouaghia sans démasquer et juger les auteurs. De préférence ces forces sont déployées au Club des Pins, pour protéger la nomenklatura du système, à Hassi Messaoud pour que le pétrole coule à flot vers certaines capitales européennes libérales. Où les généraux d’une guerre contre le peuple entretiennent leurs paradis fiscaux. Comment peut-on croire à ce qui est écrit par le premier magistrat de la république algérienne ? « Le Peuple algérien souverain rejette toute allégation visant à faire endosser par l’Etat la responsabilité d’un phénomène délibéré de disparition. Il considère que les actes répréhensibles d’agents de l’Etat, qui ont été sanctionnés par la Justice chaque fois qu’ils ont été établis, ne sauraient servir de prétexte pour jeter le discrédit sur l’ensemble des forces de l’ordre qui ont accompli leur devoir, avec l’appui des citoyens, et au service de la Patrie. »

    L’enterrement de la hache de guerre des éradicateurs

     Pour sauver les metteurs en scène de ’’ la Sale Guerre’’, Bouteflika, l’enfant du sérail, a du négocier, coudes serrés dans les bureaux des Etats Majors son chèque à blanc. D’une part ses amis proches revêtus d’un costume de réconciliation nationale et d’autre part les décideurs éradicateurs de la hiérarchie militaire, ‘’Les Janvièristes’ (responsables du coup d’état de 1992). Les accords conclus, Bouteflika a élaboré sa feuille de route de cette façon : Braquer les projecteurs que sur les djihadistes, les auteurs de la Fitna à faire descendre des montagnes en sacrifiant la dignité du peuple. En avant tout pour un troisième mandat ! C’est juré, en aucun cas, il ne commettra l’erreur de les impliquer dans la salle guerre. Les éloges leur sont adressées sitôt : « Le Peuple algérien tient à rendre un vibrant hommage à l’Armée Nationale Populaire, aux Services de Sécurité ainsi qu’à tous les patriotes et citoyens anonymes qui les ont aidés, pour leur engagement patriotique et leurs sacrifices, qui ont permis de sauver l’Algérie et de préserver les acquis et les institutions de la République. »

    Les armées US s’installent dans les régions pétrolifères

     Pour leur faire accepter son planning de réconciliation en enterrant la hache de guerre de l’institution militaire éradicatrice, Bouteflika, habitué aux manigances, et à la fourberie politico-diplomatique a dressé le spectre des forces américaines. Il a fait venir la soldatesque US, sous couvert des opérations de surveillance et de la neutralisation des groupes armées de Abderrazak Al Para au Sahel, aux frontières nationales et en Méditerranée. Qui correspond au plan «Flintlock 2005», un programme de lutte contre El Qaida en Algérie et dans la périphérie nord-africaine. Que je sache, les américains ne génèrent que le désordre économique (hausse de prix de pétrole), sécuritaire : incitation aux plus démunis fanatisées de se constituent en terroristes, social : paupérisation, chômage… Là où les va-t-en-guerre américains mettent leurs pieds, c’est de l’enculade sans vaseline ! On a vu les résultats catastrophiques de leur gestion militariste en Afghanistan, en Irak. Auparavant au Vietnam, et le largage désespérant des deux bombes atomique à Hiroshima et à Nagazaki, au Japon.

    Bab El Oued, Boumerdes et Nouvelle-Orléans même traitement

    Aujourd’hui, plus que jamais, l’administration de Bush ne fait pas mieux dans son propre pays. Elle a abandonné une partie de sa population en Louisiane où le cyclone Katrina a dévasté toutes les villes. Dans les rues de la Nouvelle-Orléans transformées en canaux : Immondices, gravats, objets flottants… côtoient les cadavres entraînés par les eaux. Toutes les agglomérations américaines sont hantées par des chiens errants, des personnes en loques, abasourdies à la recherche de leurs parents, d’un lieu sûr ou d’aliments. Un décor kafkaïen où des militaires armés jusqu’aux dents tirent sur des affamés fracassant des portes de magasin pour se restaurer. Telle est la gestion de l’administration de Bush en période de crise. La CIA conjuguée avec le FBI, le Pentagone n’étaient pas mieux lotis. Ces services d’espionnage, de contre-espionnage, d’études, de recherches, d’investigation, de surveillance… n’étaient même pas capables de déjouer l’attentat terroriste du 11 septembre 2001. Le mythe américain générateur de paix et de prospérité a dégringolé de son piédestal depuis des lustres. Mais les américains ne perdent pas espoir, l’avenir se construira avec d’autres hommes, d’autres projets plus humains. En tous les cas la présidence du rédacteur de la Charte pour la paix et la réconciliation, n’a pas fait mieux, lors de l’inondation de Bab El Oued et du séisme de Boumerdès. Jusqu’à ce jour les familles sinistrées ne sont pas relogées, ni indemnisées. D’innombrables missions au Pentagone au service de la présidence algérienne sont conduites par des généraux-émissaires. Pour montrer que leur président Bouteflika est l’ami particulier et allié de Bush, en soudoyant les héritiers du trône saoudien (un deuil national de trois jours a été décrété à la mort du roi Fahd, ben Abdel Aziz souverain saoudien, alors que c’est son régime théocratique qui a financé la campagne électorale du FIS : élection communale et législative. Et c’est pour autant que le gouvernement sous le général Liamine Zeroual a coupé les relations diplomatiques avec Riyad et rétablies à l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika).

    Faucons au placard

    Des mois avant que la Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale ne soit publiée et révélée le 14 août 2005 au Palais des Nations, Club des Pins (secoué par des véhicules piégés en 1995), on a assisté à un remue-ménage : départ poussé à la retraite des récalcitrants, les ‘’Janviéristes’’. Ou mise au placard des officiers supérieurs sans commandement. Démission en catimini du chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Mohamed Lamari, qui devait gérer des dossiers sensibles : Affaires du Sahel, dialogue avec l’OTAN… Le général Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense, scénariste du coup d’état de 1992 et de l’installation de Mohamed Boudiaf en tant que président d’état. Qui a publié trois livres, dont un critiquant Bouteflika. Il en est ainsi du général Djouadi, qui tire à boulets rouges sur le président Bouteflika, du général Benyellès, dont la candidature à l’élection présidentielle est vaine. Ou encore du général Benhadid, qui est rentré dans le ring pour boxer le chef de cabinet de la présidence, Larbi Belkheir. Le cas du général Mohamed Touati, l’intellectuel acculturé, théoricien du désordre et de la fermeture du champ politique. Le général Mohamed Betchine, le ravisseur des universitaires constantinois et le tombeur de Liamine Zeroual.

    Démissions forcées et nominations

    Au lendemain du 8 avril 2004, Mohamed Lamari démissionne de son poste de chef d’état-major et général de corps d’armée, cédant la place au général major Gaïd Salah. Réaction en chaînes, plusieurs démissions se suivent, le général major Fodhil Chérif, chef de la première région militaire, qui a marqué l’actualité politique par ses exactions. A la nomination du général Abdelmalek Guenaïzia en tant que ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, le président Bouteflika met fin au règne des éradicateurs, en nommant des nouveaux responsables militaires : remplacement du général major Kamel Abderrahmane, un proche du général de corps d’armée, Mohamed Lamari, chef de la 5ème région militaire (Constantine), par le général major Ben Ali Ben Ali, qui était en charge de la 6ème région militaire (Tamanrasset). C’est son chef d’état-major à la 6ème région militaire, le général Ammar Athamnia, qui lui succède au poste de chef de région assurant ainsi une continuité dans le commandement le long de ces frontières sahariennes sensibles : contrebande et infiltrations terroristes. Autre nomination, celle du général major Mohamed Baaziz, en qualité de commandant des forces de défense aérienne en succédant au général major Achour Laoudi. Autre nomination, celle du général Abdelghani Malti au poste de commandant de l’académie militaire interarmes de Cherchell. Il y remplace le général major Abdelhamid Abdou, promu général major. A noter de même la nomination du général Mohamed Tlemçani en qualité d’adjoint au commandant de la 4ème région militaire (Ouargla), en remplacement du général Ammar Amarni, ainsi que la nomination du général Mohamed Bergham, en qualité d’adjoint au commandant de la 5ème région militaire où il va assister le général Ben Ali Ben Ali.

    Trophées et distinctions

    Tout es mis en place selon le bon vouloir du président Bouteflika pour mener à bon port son projet de réconciliation déclamée sous les joutes oratoires militaires hérésie. Comparé à un challenge, les institutions sportives et les clubs se sont mis de la partie. Déjà des Trophées et distinctions lui ont été discernés par le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) M. Issa Hayatou, le trophée "Charte d'Or". Une statuette du syndicat des footballeurs hollandais, une autre de la Fédération internationale du FootBall professionnel (FIF-Pro) lui ont été destinés. Ainsi qu’un maillot de l'équipe nationale de Hollande, dédicacé par l'ex-vedette du Foot Ball hollandais, Johan Cruyff et remis par le Secrétaire Général de la FIF-Pro, le Hollandais Théo Vanseggelen.

    Nacer Boudjou, journaliste






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