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VIP-Blog de nboudjou
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  • Créé le : 15/02/2005 11:34
    Modifié : 17/03/2008 17:26

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    Serge DE CARLI, Haut la main !

    17/03/2008 17:26

    Serge DE CARLI,  Haut la main !


    C’est en présence de la société civile, politique, associative que le maire et les conseillers municipaux on été élu en la salle Erckmann-Chatrian à Mont St Martin.

    Sous les bonnes auspices de Frédéric BRIGIDI, doyen, élu du nouveau Conseil Municipal (déjà 5 mandatures : maire, conseiller général, maire honoraire), que Serge DE CARLI, maire et ses adjoints ont été élus.

    Maire et ses 8 Adjoints

    A bulletin secret et en public, il ressort des urnes, Serge DE CARLI, honoré par tous, 1er magistrat de la ville de Mont St Martin avec 25 voix et 4 bulletins blancs. Mme BRIGIDI GODEY Jacqueline : 1er Adjoint, MARINI Patrice : 2ème adjoint, Mme LECLERC Claudine : 3ème adjoint, BARCELLA Daniel : 4éme Adjoint, TOUDMA Hamdi : 5éme adjoint, LOT Patrick : 6ème Adjoint, Mme BESSICH Brigitte : 7éme Adjoint, Mme DI PELINO Antonietta : 8 ème Adjoint.

    Membres du Conseil Municipal

    Elu, le Conseil Municipal comprend 29 conseillers : KHACEF Nadia, MIRANDOLA Sylvie, BRIGIDi Frédéric, HENROT Chantal, MAAZI Lazahar, PIERRE sabine, FEITE Daniel,   BERNARD Alain, CRESTANI Corinne, LEPEZEL Georges, GIANNINI Yolande, BUTTAY Philippe, KANE Amy Colé, FERRARI Jacques, ABRAM Carmen, KABA Mamadi, dont 4 sièges reviennent à la liste conduite par Feller Marc «Avec vous, inventons demain » : FELLER Marc, DA COSTA Sylvie, BOVA Jean-Michel et BOUSSERA Nadia.

    Marc FELLER, tête de liste de «Avec vous, inventons demain » a brossé les conditions dont se sont déroulées les épreuves de l’élection, pour conclure, en rappelant que « nous sommes des élus de gauche aussi, défendrons-nous les valeurs de gauche et de justice sociale au sein du Conseil Municipal. »

    Serge DE CARLI, ratissant large, pour sa part, dans une allocution vibrante a tenu à préciser que « Les 67% de suffrages exprimés obtenus le 9 mars par la liste ‘’Mont St Martin Rassemblée’’ témoignent de l’accord massif des électrices et des électeurs de notre commune, avec cette pratique politique nouvelle. » Emporté par l’enthousiasme de la victoire et d’une grande légitimité, continue dans sa prise de parole : « C’est donc le travail qui nous attend pour permettre à l’ensemble de cette ville de poursuivre le chemin de développement, de la solidarité et du progrès. »

    NB

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     






    « Fou de toi » à guichets fermés

    10/11/2007 16:54

     « Fou de toi » à guichets fermés


    Massi et Aït Hamid, stars de la nouvelle chanson kabyle ont fait valser une assistance fort nombreuse à leur concert organisé par l’Association de Franco Berbères du Bassin de Longwy.

     

    De mémoire des concerts donnés en la salle Léo Ferré à Longwy-Haut, on a vu autant de monde. Le tube franco-kabyle « Fou de toi » de Massi revenait comme un leitmotiv avant qu’il ne monte sur scène. Un accueil qui lui a donné chaud au cœur. Au summum de sa prestance, aucune personne ne resta assise, la piste de danse devenait exiguë. Des vagues humaines de danseurs et danseuses comme des vagues incessantes déferlaient sur les abords de la scène pour happer cette vedette de la soirée. Des enfants aux habits traditionnels étaient montés sur scène pour danser avec lui. Révélé bête de scène, Massi au rythme folklo-dance, a fait un show comme il n’y en a guère sur Longwy.

    « Encore inconnu du grand public il y a deux ans, Massi fait son apparition dans l’espace de la jeune chanson kabyle en 2004. En parallèle à son activité de chanteur, il est également étudiant en droit à l’université d’Alger. » expliqua son manager. Ses plus grandes influences musicales sont les grands anciens chanteurs, tels que Cheikh Hasnaoui et Sami El Djazairi.

    Aït Hamid une surprise pour le public

    Un chanteur, auquel personne ne s’attendait, une surprise que les organiseurs ont réservée est Aït Hamid, une autre star de la chanson kabyle.  Il a investi la scène juste après Massi en interprétant « Wissen ma thavghidiyi » (savoir si tu me désires), une chanson fétiche de son album. Aït Hamid est resté fidèle à son style, fêtard à souhait. Il a mis en fusions un cocktail de joie, de couleurs, de rythmes, et de bonne humeur. De même que Massi, son rythme a fait vibrer tous les présents pour une farandole de danse. De la musique et de la danse à satiété. Un enchantement partagé entre les stars Massi, Aït Hamid et leur public longovicien. Des promesses pour se revoir pour un autre concert se sont amorcées. « Une soirée formidable à renouveler tant que la demande artistique est forte. » a-t-elle conclue Dinar Sadoune-Harik, la présidente de la CFBBL.

     Nacer BOUDJOU






    Premiers Nord Africains (Algériens) en France

    18/01/2007 11:38



                                  Premiers Nord Africains (Algériens) en France

    Dès 1870, des Algériens servaient dans les régiments de spahis pour la défense de Paris. En 1905, viennent les premiers ouvriers algériens en France, surtout des Kabyles, originaires de Bejaia (Bougie) et de Tigzirt (Kabylie maritime) Ils s’étaient installés sur la rive nord de la Méditerranée , en travaillant principalement dans les huileries marseillaises (savonneries et docks). En 1912, on estime à 5 000 leur nombre, dont une majorité de Kabyles. 1 500 étaient employés dans les usines et les mines du Nord et du Pas-de-Calais, une autre partie était employée dans la région parisienne, à la raffinerie Say et à la construction du Métropolitain. Après 1913, le nombre d’immigrés Nord Africaine atteignait 30 000.

     

    Durant la Grande Guerre (1914-18), soit plus de 132 000 Nord Africains travaillaient en remplacement des Français dans les fermes et les usines d’armement. Après le premier conflit mondial, la plupart des 100 000 hommes qui avaient souvent été amenés de force furent renvoyés sans plus d’égards. Leur nombre est alors passé à 36 300 en 1921, pour remonter à 69 800 en 1926. Malgré leur nombre corrélativement peu élevé par rapport aux autres populations d’immigrations, les Nord-africains sont officiellement 84 600 en 1936.

     

     

    Recrutement

     

     

    En Algérie, l’Etat procéda par réquisition au recrutement des travailleurs immigrés, conformément au (décret du 14 septembre 1915), fixant les pourcentages utiles, en arrêtant l’immigration individuelle libre. Ces travailleurs devaient obligatoirement se nourrir dans une cantine. Les récalcitrants étaient passibles du conseil de guerre. Ils se regroupaient souvent par affinité villageoise pour atténuer les souffrances de l’exil.

     

    Des migrations d’ouvriers français musulmans d’Algérie, comme on les appelait alors, ou indigènes, au profit de Société des Aciéries de Lorraine, ont eu lieu avec le concours de hautes autorités militaires et municipales, dans des conditions vraiment attristants qui illustrent l’intérêt d’une réglementation des migrations ouvrières françaises. Cette migration a été organisée avec le concours de la fédération nationale des Nord-africains de France (une façade du Comité des Forges), le comité des Amitiés africaines « Dar el Askri » (organisme semi-officiel, qui fonctionne avec des concours militaires et qui siège place de la Régence , à Alger). Il a été fondé par le maréchal Franchet et d’Esperey et est présidé par le général Odry, la municipalité d’Alger, qui élue en 1935, avec l’étiquette « Croix de Feu », a comme maire M. Rozis, ancien directeur des Affaires des territoires du sud.

     

     

    Arrivée en Lorraine

     

     

    A leur arrivée en Moselle, ils sont visités par le médecin de la société, de façon d’ailleurs très sommaire (même les mutilés de guerre). Cette visite médicale, elle encore, est à leurs frais et non à la charge des employeurs. Selon les nécessités des entreprises de la société, ils furent dirigés d’office vers les usines ou les mines de Moselle. Là, on ne se soucia pas de leur métier : dans la mine, ils devinrent pelleteurs ou piocheurs. Il fallut acheter à crédit casque de mineur, lampe et outils, etc.

     

    Il fait froid en Moselle, surtout pour des Algériens partis en sandales et vêtements de coton. Il y a eu des défections dès les premiers jours, et aussi des protestations. D’autant plus que ces travailleurs ne savaient pas quand ils seraient payés, quand ils pourraient envoyer à leur famille la manne tant attendue. Ils devaient loger dans les locaux, manger au réfectoire de la compagnie et ainsi reverser à la société la plus grosse partie de leur salaire. Ajoutons enfin la surprise de ces Algériens habitués au soleil, conduits à l’entrée des mines, emportant les brancards pour les accidents et s’enfonçant dans les galeries, piochant sans expérience pierre et minerai, revenant exténués au froid mordant pour manger une maigre nourriture.

     

     

    Embauche

     

     

    L’embauche sur place donnait souvent lieu à des exactions : « à Thionville, on a signalé, l’existence d’un personnage fort connu qui, chargé du recrutement de ses compatriotes par la direction d’une grande usine, exigeait de substantiels bakchich de la part de chaque candidat. Il fut maintenu dans ses fonctions, pendant plusieurs années, malgré les plaintes des ouvriers algériens. D’autre part, les Algériens qui se présentent dans les services sociaux spécialisés sont soumis à une série d’examens et de tests très rigoureux : interrogatoire minutieux, examen médical sévère, tests psychotechnique précèdent, en cas de réussite, une enquête policière qui peut durer plusieurs jours. »

     

     

    On a noté, la méfiance des employeurs à l’égard des Algériens « évolués », dont le critère est à leurs yeux soit la scolarité de l’immigré, soit la possession du certificat d’études. Les indications données par les syndicats sur ce point se recoupent avec celles fournies par les employeurs : ceux-ci refusent plus ou moins systématiquement l’embauche aux Algériens munis du certificat d’études, dans la crainte qu’ils ne s’affirment comme « meneur » de leurs compatriotes.

    Nacer BOUDJOU



    Commentaire de Pauletta (20/03/2007 12:33) :

    Unknown
    set@tv9.com

    Commentaire de abdi idir (18/01/2008 19:49) :

    azul fellaoun, cette semaine a setif j'ai suivi avec interessement votre noble film projete a l'ocasion du festival du film amazigh. sincerement c'est un grand film. vraiment rares ceux qui pensent a faire des films sur l'histoire de leurs ancentres(immigration) c'est une memoire pour nous tous et nos enfants, moi aussi j'ai pense faire un document depuis 10 dix ans sur la mine de fer de metouali en tunisie ou la plus part etaient aussi de kabylie sans memoire on a rien merci de nous immortaliser a jamais votre a trouve un grand echo et une grande satisfation . la femme actrice est d'une grande personnalite on immagine une fatma soumer mais cette fois-ci sur l'ecran merci a ceux qui ont travaille de loin ou de pres pour que ce film voit le jour a vous a votre association a cette grande dame dinar harik qui a represente ce bijou film pendant ce fistival encore une fois merci...ayma recevez mes sinceres salutations et bonne continuation a l'avenir certainement avec cette volonte et rage de vaincre moults diffecultes pour faire sortir d'autres produits... merci aussi de nous procurer cette bouffee d'oxygene et un brin d'espoir a cette wilaya de setif qui a suivi ce film attentivement s'est abreuvee de la vrai memore ar timlillith

    abdi_idir@yahoo.fr




    Le Trophée de la ‘’Charte d’Or’’ pour le Référendum du Crime contre l’Humanité

    10/09/2005 06:44

    Le Trophée de la ‘’Charte d’Or’’ pour le Référendum du Crime contre l’Humanité


    Photo Nazim Touati

    Les 5 pages du Projet de Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale, non soumises aux débats, signées Abdelaziz Bouteflika, sans détour un ukase en plus, ressemblent à la chanson ‘’Inasen’’ (Dis-leur) de Lounis Aït Menguellet. Sauf que l’aède-musicien berbère, précise dans ses dernières strophes que le sujet de son allégorie n’est que de l’utopie. Ecoutons-le :

    A ceux que le vent a emporté

    Le vent de peur qui a soufflé

    Porte leur mon message, dis-leur

    La malédiction est levée

    Ils peuvent maintenant revenir

    Au pays nous avons trouvé un dirigeant

    Il est de ceux qu’on trouve rarement (…)

     (…) Dis-leur de revenir

    L’arbitraire est bien fini

    Le despotisme qu’ils ont connu

    Même son nom, on n’ose plus le prononcer

    Les bourreaux d’hier ceux qui emprisonnaient

    Dans le droit chemin : ils sont revenus

    Et compris leurs vraies missions

    L’armée est dans les casernes

    Les armes se sont tues

    Ni tueurs, ni tués

    Les tordus redressés

    Des ténèbres vers la lumière

    Nos peines sont effacées

    Ceux qui hantent les maquis

    Grâce à Dieu ils les ont quittés

    Ceux qui les ont élargis

    Les ont réorientés (…) (…)

    Dis-leur Qu’à leur arrivée

    Avec fleurs et sourires

    Ce sont les gouvernants

    Qui les accueilleront (…)

    (…) Ce que j’ai dit n’est qu’utopie

    Utopie de ceux qui espèrent

    Nous avons nos rêves

    Ramenez-nous les vôtres

    Ramenez-nous vos rêves

    Dans l’air des rêves nous les rajouteront (…)

    Référendum de l’amnistie des coupe-gorge, de la barbouzerie de la sinistre Sécurité militaire

    Ceci étant, attisé ou pas dans les labos de la DRS, le référendum de l’amnistie des coupe-gorge, de la barbouzerie de la sinistre Sécurité militaire et des ses sbires a fait irruption au moment où l’Europe, en particulier la Grande Bretagne touchée par les attentas à la bombe, perpétrés par des islamistes radicaux, extrade ses islamistes y compris les algériens soupçonnés d’appartenir aux réseaux dormants du terrorisme international. Bouteflika, président de la république et ministre de la défense d’un pays atteint par la gangrène islamiste et policière, a le culot de proposer le 24 juillet dernier à la Grande-Bretagne, dans un message adressé à la reine Elisabeth II, la coopération de l’Algérie dans la lutte antiterroriste : «C’est sans hésitation aucune que je vous offre toute la collaboration et toute la coopération des services de sécurité de mon pays, qui ont acquis une expérience précieuse dans la lutte contre le terrorisme lorsqu’ils ont eu à le combattre pendant plus d’une décennie», Il a conjugué son offre au passé simple, alors que les GSPC frappent jusqu’à aujourd’hui aux portes d’Alger. Peut-être qu’il voudrait faire don de sa Charte de Réconciliation au premier ministre anglais, Tony Blair, pour l’aider à démonter les ‘’ogives nucléaires’’ islamistes, basées à Londonistan.

    Aux égorgeurs outre méditerranée de retrouver leur terre natale

    Cependant le texte de la Réconciliation, n’est-il pas une porte de secours aux exterminateurs outre méditerranée de retrouver leur terre natale. Le référendum permettra sans aucun doute à ces islamistes djihadistes dans leur ancien slogan « Pour elle je meurs, pour elle je revis » de les réhabiliter dans leur combat contre les citoyens et la société en général. Bouteflika élu par défaut, au nom du peuple sinistré, les accueillera à bras ouverts à l’aéroport de Maison Blanche, comme dans la chanson d’Aït Menguellet « (…) Dis-leur. Qu’à leur arrivée. Avec fleurs et sourires. Ce sont les gouvernants. Qui les accueilleront (…) » Dans aucune démocratie au monde on ne prononce le pardon pour des criminels qui ont ravi la vie des citoyens. Après des tragédies, des guerres sans merci de par le monde, la société ne se stabilise et reprenne confiance que par des procès à l’encontre de ces criminels. Que lumière soit faite sur les extorsions et que les auteurs et les commanditaires répondent de leurs actes. On croit savoir que ce n’est pas le peuple qui demande le pardon aux criminels, par contre, c’est ceux qui détiennent les armes et qui ont tiré et tué des pauvres citoyens qui le demanderaient au nom d’une quelconque valeur humaine, si d’aventure le peuple est gagné par une pitié fondante, et une amnésie pressante.

    Exercer une activité politique pour les islamistes

    La Charte cauchemardesque que Bouteflika a rédigée de sa main propre, selon ses dires, est une plaquette de propagande à caractère démagogique, au profit des islamistes armés et des agents de l’appareil de répression, nihiliste, qui ont semé la mort. Bouteflika, le mandataire de la Nation, spoliée, se substitue à la volonté du peuple et à sa sagesse pour lui faire avaler des couleuvres : « Tout en étant disposé à la mansuétude, le Peuple algérien ne peut oublier les tragiques conséquences de l’odieuse instrumentalisation des préceptes de l’Islam, religion de l’Etat. Il affirme son droit de se protéger de toute répétition de telles dérives et décide, souverainement, d’interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la Religion, toute possibilité d’exercice d’une activité politique et ce, sous quelque couverture que ce soit. » A-t-il encensé. On s’interroge sur la véracité du texte. Madani Mazrag, le chef de l’AIS, ayant paraphé une trêve en octobre 1997, sous l’ex président Liamine Zeroual, en bénéficiant de la loi sur la Clémence ‘’Rahma’’, ne parade-t-il pas auprès de Bouteflika, avec ses discours pour la politique de la réconciliation nationale. Est-il interdit d’activité politique selon le texte de la Charte ?

    Massacre de femmes et d’enfants

    Le peuple algérien est vidé de son sang, sacrifié sur l’autel de la sauvegarde de la démocratie. Selon les différentes ONG, entre 1993 et 1997, plus de 2 084 de femmes ont été violées, dont plus de 320 enlevées par les bandes de terroristes islamistes. Un grand nombre d’enfants sont nés de ces épousailles de jouissance dans les maquis. On dénombre 7 000 enfants dont le père est terroriste. A cette comptabilité de la tragédie algérienne, on peut y ajouter 300 000 enfants orphelins, 1 241 enfants dont 189 nourrissons ont été tués atrocement. Rien que les attentats à la bombe, ont fait 422 enfants morts et rendus 128 autres handicapés entre 1994 et 1997. Toutes les associations de victimes du terrorisme, AVT de Flici, Soumoud de Mrabet, comité national contre l’oubli, CNOT… pourraient en témoigner. Les chiffres évaluant le degré de nuisibilité de la troisième guerre d’Algérie 1992- 2005… dite ‘’la salle Guerre’’, contre le peuple ne se sont pas estompés, et ceci, malgré que Bouteflika fait la cour aux généraux et aux islamistes.

    Affaire la plus abominable de l’histoire de notre pays

    La situation pourrait s’illustrer de cette manière dans un article écrit par Habib Souaïdia et publié par Algeria-Watch, 28 août 2005 (auteur du livre ‘’La salle Guerre’’ Gallimard 2001) : « C’est peut-être l’affaire la plus abominable de l’histoire de notre pays : L’Algérie, meurtrie, écrasée, persécutée, bafouée. Plus de 200.000 vies ont été prises comme ça ! Par une phobie exprimée selon un rituel immuable : enlèvements, tortures, sévices sexuels, mutilations, exécutions extrajudiciaires, massacres. Depuis quinze ans, au rythme moyen de 20 à 400 cadavres par jour, des corps d’hommes, de femmes, et d’enfants, nus, meurtris, défigurés, sont découverts dans les faubourgs des villes maudites ou dans des hameaux séquestrés par des soldats barbares. Les enquêteurs et les spécialistes présentés comme les « plus sérieux » pensent qu’il s’agit de l’œuvre « d’islamistes armés » psychopathes. Mais il s'agit là d'une thèse qui demeure infondée sans une réelle enquête indépendante. »

    Plus jamais ça !

    Comment pourrait-on pardonner, oublier ? « Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles. » dirait Charles Dickens dans Contes de Noël. Mêmes les philosophies les plus absurdes, nihilistes, les philosophes les plus humanistes à l’instar de J. Derrida, Hegel… ne pourraient tolérer la signature de ce pacte de réconciliation entre le peuple et les tenants d’un pouvoir alambiqué. « A travers son approbation de la présente Charte, le Peuple algérien entend consolider la paix et les fondements de la réconciliation nationale. Il considère qu’il est désormais du devoir de chaque citoyen et de chaque citoyenne d’apporter son tribut à la paix, à la sécurité et à la réalisation de la réconciliation nationale, pour que l’Algérie ne connaisse plus jamais la tragédie nationale qu’elle a vécue, et proclame « plus jamais ça ! ». Il mandate le Président de la République, pour solliciter, au nom de la Nation, le pardon de toutes les victimes de la tragédie nationale, et sceller ainsi la paix et la réconciliation nationale. » Où est le devoir de mémoire quand chef le suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelaziz Bouteflika claironne à pleins tubes « A toutes ces familles, je tiens à dire que l’Algérie n’oubliera jamais ses martyrs et qu’elle sera toujours aux côtés d’elles, reconnaissante et solidaire…En votre nom à tous, je m’incline de nouveau aujourd’hui avec ferveur et respect à la mémoire des martyrs du devoir national et à celle de toutes les victimes du terrorisme abject. Leurs sacrifices n’auront pas été vains puisque la République Algérienne est restée debout, plus que jamais fidèle au glorieux message du 1er Novembre 1954. » Extrait du discours du 14 août 2005, devant les cadres de la nation. Le premier magistrat s’approche-t-il des thèses hébraïques du Yom Kippour, le jour du Grand Pardon (fête juive la plus connue et la plus respectée par les Juifs du monde entier) pour se forger la vision du pardon, sans au préalable soumettre le projet de la Charte à l’approbation du parlement, des partis politiques, des associations des victimes de la tragédie, des ligues de droit de l’homme, des partenaires économiques internationaux… ?

    Des charniers des disparus à découvrir encore

    Il ne s’agit pas de monnayer les familles de disparus pour imposer leur silence, mais de révéler les auteurs de la disparition, de les traduire en justice. Tous les rapports et les livres écrits par des témoins, les enquêtes menées par des ONG et par Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme (CNCPPDH), font endosser la responsabilité des disparus aux forces de l’ordre, aux éléments des GLD, de la milice… de tout homme armé au service d’un ordre totalitaire. Le rédacteur de la Charte pour la paix, en l’occurrence Bouteflika avec ses prouesse habituelles qui lui sont connues, dévie l’attente légitime des familles des disparus en leur distillant de l’eau de rose : « Le Peuple algérien rappelle que le dossier des disparus retient l’attention de l’Etat depuis une décennie déjà et fait l’objet d’une attention particulière en vue de son traitement approprié. »

    Des charniers ont été découverts pas loin des casernes, dans des lieux supposés contrôlés par l’ANP. Des citoyens rescapés des camps militaires dont aucun soupçon ne pèse sur leur conduite exemplaire, accusent les forces de l’ordre de pratiquer des tortures, des exécutions extrajudiciaires. Les islamistes radicaux en sont les auteurs certes, mais autant que les forces de l’ordre, même que Bouteflika corrige la thèse « Qui tue qui ? » et « rappelle également que le drame des personnes disparues est l’une des conséquences du fléau du terrorisme qui s’est abattu sur l’Algérie. Il affirme aussi que dans de nombreux cas, ces disparitions sont une conséquence de l’activité criminelle de terroristes sanguinaires qui se sont arrogés le droit de vie ou de mort sur toute personne, qu’elle soit algérienne ou étrangère. » Le peuple algérien n’est pas dupe, et ne se trompe point. Il a pointé son doigt plusieurs fois, quand il a été abandonné à son sort par les forces de l’Etat. Ces forces combinées, entraînées à l’Hexagone ont assisté à des génocides, à l’extermination d’une population sans broncher, à Bentelha, à Raïs. Carnage à la prison de Serkadji à Berrouaghia sans démasquer et juger les auteurs. De préférence ces forces sont déployées au Club des Pins, pour protéger la nomenklatura du système, à Hassi Messaoud pour que le pétrole coule à flot vers certaines capitales européennes libérales. Où les généraux d’une guerre contre le peuple entretiennent leurs paradis fiscaux. Comment peut-on croire à ce qui est écrit par le premier magistrat de la république algérienne ? « Le Peuple algérien souverain rejette toute allégation visant à faire endosser par l’Etat la responsabilité d’un phénomène délibéré de disparition. Il considère que les actes répréhensibles d’agents de l’Etat, qui ont été sanctionnés par la Justice chaque fois qu’ils ont été établis, ne sauraient servir de prétexte pour jeter le discrédit sur l’ensemble des forces de l’ordre qui ont accompli leur devoir, avec l’appui des citoyens, et au service de la Patrie. »

    L’enterrement de la hache de guerre des éradicateurs

     Pour sauver les metteurs en scène de ’’ la Sale Guerre’’, Bouteflika, l’enfant du sérail, a du négocier, coudes serrés dans les bureaux des Etats Majors son chèque à blanc. D’une part ses amis proches revêtus d’un costume de réconciliation nationale et d’autre part les décideurs éradicateurs de la hiérarchie militaire, ‘’Les Janvièristes’ (responsables du coup d’état de 1992). Les accords conclus, Bouteflika a élaboré sa feuille de route de cette façon : Braquer les projecteurs que sur les djihadistes, les auteurs de la Fitna à faire descendre des montagnes en sacrifiant la dignité du peuple. En avant tout pour un troisième mandat ! C’est juré, en aucun cas, il ne commettra l’erreur de les impliquer dans la salle guerre. Les éloges leur sont adressées sitôt : « Le Peuple algérien tient à rendre un vibrant hommage à l’Armée Nationale Populaire, aux Services de Sécurité ainsi qu’à tous les patriotes et citoyens anonymes qui les ont aidés, pour leur engagement patriotique et leurs sacrifices, qui ont permis de sauver l’Algérie et de préserver les acquis et les institutions de la République. »

    Les armées US s’installent dans les régions pétrolifères

     Pour leur faire accepter son planning de réconciliation en enterrant la hache de guerre de l’institution militaire éradicatrice, Bouteflika, habitué aux manigances, et à la fourberie politico-diplomatique a dressé le spectre des forces américaines. Il a fait venir la soldatesque US, sous couvert des opérations de surveillance et de la neutralisation des groupes armées de Abderrazak Al Para au Sahel, aux frontières nationales et en Méditerranée. Qui correspond au plan «Flintlock 2005», un programme de lutte contre El Qaida en Algérie et dans la périphérie nord-africaine. Que je sache, les américains ne génèrent que le désordre économique (hausse de prix de pétrole), sécuritaire : incitation aux plus démunis fanatisées de se constituent en terroristes, social : paupérisation, chômage… Là où les va-t-en-guerre américains mettent leurs pieds, c’est de l’enculade sans vaseline ! On a vu les résultats catastrophiques de leur gestion militariste en Afghanistan, en Irak. Auparavant au Vietnam, et le largage désespérant des deux bombes atomique à Hiroshima et à Nagazaki, au Japon.

    Bab El Oued, Boumerdes et Nouvelle-Orléans même traitement

    Aujourd’hui, plus que jamais, l’administration de Bush ne fait pas mieux dans son propre pays. Elle a abandonné une partie de sa population en Louisiane où le cyclone Katrina a dévasté toutes les villes. Dans les rues de la Nouvelle-Orléans transformées en canaux : Immondices, gravats, objets flottants… côtoient les cadavres entraînés par les eaux. Toutes les agglomérations américaines sont hantées par des chiens errants, des personnes en loques, abasourdies à la recherche de leurs parents, d’un lieu sûr ou d’aliments. Un décor kafkaïen où des militaires armés jusqu’aux dents tirent sur des affamés fracassant des portes de magasin pour se restaurer. Telle est la gestion de l’administration de Bush en période de crise. La CIA conjuguée avec le FBI, le Pentagone n’étaient pas mieux lotis. Ces services d’espionnage, de contre-espionnage, d’études, de recherches, d’investigation, de surveillance… n’étaient même pas capables de déjouer l’attentat terroriste du 11 septembre 2001. Le mythe américain générateur de paix et de prospérité a dégringolé de son piédestal depuis des lustres. Mais les américains ne perdent pas espoir, l’avenir se construira avec d’autres hommes, d’autres projets plus humains. En tous les cas la présidence du rédacteur de la Charte pour la paix et la réconciliation, n’a pas fait mieux, lors de l’inondation de Bab El Oued et du séisme de Boumerdès. Jusqu’à ce jour les familles sinistrées ne sont pas relogées, ni indemnisées. D’innombrables missions au Pentagone au service de la présidence algérienne sont conduites par des généraux-émissaires. Pour montrer que leur président Bouteflika est l’ami particulier et allié de Bush, en soudoyant les héritiers du trône saoudien (un deuil national de trois jours a été décrété à la mort du roi Fahd, ben Abdel Aziz souverain saoudien, alors que c’est son régime théocratique qui a financé la campagne électorale du FIS : élection communale et législative. Et c’est pour autant que le gouvernement sous le général Liamine Zeroual a coupé les relations diplomatiques avec Riyad et rétablies à l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika).

    Faucons au placard

    Des mois avant que la Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale ne soit publiée et révélée le 14 août 2005 au Palais des Nations, Club des Pins (secoué par des véhicules piégés en 1995), on a assisté à un remue-ménage : départ poussé à la retraite des récalcitrants, les ‘’Janviéristes’’. Ou mise au placard des officiers supérieurs sans commandement. Démission en catimini du chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Mohamed Lamari, qui devait gérer des dossiers sensibles : Affaires du Sahel, dialogue avec l’OTAN… Le général Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense, scénariste du coup d’état de 1992 et de l’installation de Mohamed Boudiaf en tant que président d’état. Qui a publié trois livres, dont un critiquant Bouteflika. Il en est ainsi du général Djouadi, qui tire à boulets rouges sur le président Bouteflika, du général Benyellès, dont la candidature à l’élection présidentielle est vaine. Ou encore du général Benhadid, qui est rentré dans le ring pour boxer le chef de cabinet de la présidence, Larbi Belkheir. Le cas du général Mohamed Touati, l’intellectuel acculturé, théoricien du désordre et de la fermeture du champ politique. Le général Mohamed Betchine, le ravisseur des universitaires constantinois et le tombeur de Liamine Zeroual.

    Démissions forcées et nominations

    Au lendemain du 8 avril 2004, Mohamed Lamari démissionne de son poste de chef d’état-major et général de corps d’armée, cédant la place au général major Gaïd Salah. Réaction en chaînes, plusieurs démissions se suivent, le général major Fodhil Chérif, chef de la première région militaire, qui a marqué l’actualité politique par ses exactions. A la nomination du général Abdelmalek Guenaïzia en tant que ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, le président Bouteflika met fin au règne des éradicateurs, en nommant des nouveaux responsables militaires : remplacement du général major Kamel Abderrahmane, un proche du général de corps d’armée, Mohamed Lamari, chef de la 5ème région militaire (Constantine), par le général major Ben Ali Ben Ali, qui était en charge de la 6ème région militaire (Tamanrasset). C’est son chef d’état-major à la 6ème région militaire, le général Ammar Athamnia, qui lui succède au poste de chef de région assurant ainsi une continuité dans le commandement le long de ces frontières sahariennes sensibles : contrebande et infiltrations terroristes. Autre nomination, celle du général major Mohamed Baaziz, en qualité de commandant des forces de défense aérienne en succédant au général major Achour Laoudi. Autre nomination, celle du général Abdelghani Malti au poste de commandant de l’académie militaire interarmes de Cherchell. Il y remplace le général major Abdelhamid Abdou, promu général major. A noter de même la nomination du général Mohamed Tlemçani en qualité d’adjoint au commandant de la 4ème région militaire (Ouargla), en remplacement du général Ammar Amarni, ainsi que la nomination du général Mohamed Bergham, en qualité d’adjoint au commandant de la 5ème région militaire où il va assister le général Ben Ali Ben Ali.

    Trophées et distinctions

    Tout es mis en place selon le bon vouloir du président Bouteflika pour mener à bon port son projet de réconciliation déclamée sous les joutes oratoires militaires hérésie. Comparé à un challenge, les institutions sportives et les clubs se sont mis de la partie. Déjà des Trophées et distinctions lui ont été discernés par le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) M. Issa Hayatou, le trophée "Charte d'Or". Une statuette du syndicat des footballeurs hollandais, une autre de la Fédération internationale du FootBall professionnel (FIF-Pro) lui ont été destinés. Ainsi qu’un maillot de l'équipe nationale de Hollande, dédicacé par l'ex-vedette du Foot Ball hollandais, Johan Cruyff et remis par le Secrétaire Général de la FIF-Pro, le Hollandais Théo Vanseggelen.

    Nacer Boudjou, journaliste






    Exposition

    15/05/2005 22:07



    http://terrasile.tooblog.fr

     

    Nacer-Victor Boudjou

     

    L’artiste n’est pas celui qui comble ou meuble sa solitude, qu’elle lui pèse, parce qu’il éprouve ce sentiment d’abandon, d’isolement, de délaissement ou de déréliction. La solitude est chez l’artiste une situation, un état, une exigence, un fondement à sa condition, à son statut d’artiste ; elle est l’aboutissement, l’harmonie de cet ensemble : sa plénitude, sa maturation. C’est le cas pour les grands artistes, c’est le cas pour Nacer-Victor Boudjou car il est un grand artiste. Il est celui qui se moque des contre-attaques, nargue le temporel et le spirituel…

    Visage aux mille visages, il est le portrait de ses pères jusqu’à l’infini des origines, il est le portrait de ses enfants jusqu’à l’infini du devenir, l’écho du passé vibre de toutes ses fibres d’aujourd’hui, et demain laisse augurer des moissons nouvelles, car il est le maillon d’une chaîne qui résiste aux intempéries…                          Ali Sayard

     

     

    Du samedi 21

    au dimanche 29 mai 2005

     

    Patrick Demelenne

     

      

     

    Du lundi au vendredi, ouverture de 13h30 à 17h30

     

    Patrick Demelenne

     

    Sa peinture nous projette dans un voyage troublant où la sensualité côtoie la violence, où le rouge omniprésent réchauffe le métal des machineries en créant des contrastes saisissants. L’artiste ouvre des portes sur le monde profond et riche et, si la souffrance n’est jamais vraiment absente, il sait aussi faire la part belle au silence ; à la lumière et au mystère. Il conjugue en virtuose la douceur des corps lascifs et l’hyperréalisme des circuits électroniques, mettant en scène des équilibres complexes. Les grandes toiles interpellent également par leur relief généreux : des cordes torturées, des boucles métalliques disputent l’espace et le volume aux drapés et aux fragments de toile de jute. De temps en temps, enfin, une liste jaunie, un code ou un horaire griffonné ponctuent l’espace, comme autant d’échos ; à la mémoire sourde d’un passé.

     

     

     

    Samedi 21 mai, de 17h à 19h,

    Vernissage

     

    Odile Goffin

     

     

     

    Samedi 28, dimanches 22 et 29 mai, l’exposition est ouverte de 14h à 18h, en présence des artistes.

     

    Odile Goffin

     

     

    « Univers de formes, jeux de couleurs, volumes en trompe-l’œil, perspectives déroutantes.

    Puis, l’œil, justement s’habitue, se laisse apprivoiser par la géométrie de l’artiste qui, au-delà du trait et de la tonalité, donne à penser, à réfléchir, à méditer…

     

    Rien n’est innocent : oscillation permanente entre ordre et désordre, quête et attente, unité et désintégration, sérénité et angoisse…

     

    L’âme humaine forte et fragile, sûre d’elle et pleine de doutes s’est blottie dans les tableaux d’Odile Goffin… »

     

    Viviane Weins

     

     

    Infos : 00 32 (0)63 38 95 73

    Centre Culturel d’Aubange

    Rue du Centre 17 – 6791 ATHUS

     

     

     

     

     

     

     

     

     






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