Massi et Aït Hamid, stars de la nouvelle chanson kabyle ont fait valser une assistance fort nombreuse à leur concert organisé par l’Association de Franco Berbères du Bassin de Longwy.
De mémoire des concerts donnés en la salle Léo Ferré à Longwy-Haut, on a vu autant de monde. Le tube franco-kabyle « Fou de toi » de Massi revenait comme un leitmotiv avant qu’il ne monte sur scène. Un accueil qui lui a donné chaud au cœur. Au summum de sa prestance, aucune personne ne resta assise, la piste de danse devenait exiguë. Des vagues humaines de danseurs et danseuses comme des vagues incessantes déferlaient sur les abords de la scène pour happer cette vedette de la soirée. Des enfants aux habits traditionnels étaient montés sur scène pour danser avec lui. Révélé bête de scène, Massi au rythme folklo-dance, a fait un show comme il n’y en a guère sur Longwy.
« Encore inconnu du grand public il y a deux ans, Massi fait son apparition dans l’espace de la jeune chanson kabyle en 2004. En parallèle à son activité de chanteur, il est également étudiant en droit à l’université d’Alger. » expliqua son manager. Ses plus grandes influences musicales sont les grands anciens chanteurs, tels que Cheikh Hasnaoui et Sami El Djazairi.
Aït Hamid une surprise pour le public
Un chanteur, auquel personne ne s’attendait, une surprise que les organiseurs ont réservée est Aït Hamid, une autre star de la chanson kabyle. Il a investi la scène juste après Massi en interprétant « Wissen ma thavghidiyi » (savoir si tu me désires), une chanson fétiche de son album. Aït Hamid est resté fidèle à son style, fêtard à souhait. Il a mis en fusions un cocktail de joie, de couleurs, de rythmes, et de bonne humeur. De même que Massi, son rythme a fait vibrer tous les présents pour une farandole de danse. De la musique et de la danse à satiété. Un enchantement partagé entre les stars Massi, Aït Hamid et leur public longovicien. Des promesses pour se revoir pour un autre concert se sont amorcées. « Une soirée formidable à renouveler tant que la demande artistique est forte. » a-t-elle conclue Dinar Sadoune-Harik, la présidente de la CFBBL.
Nacer BOUDJOU