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VIP-Blog de nboudjou
  • 137 articles publiés
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  • Créé le : 15/02/2005 11:34
    Modifié : 17/03/2008 17:26

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    Lieu de mémoire amazigh en Tunisie : El Djem (Thysdrus)

    16/02/2005 23:06



    L’amphithéâtre d’El Djem, une cité antique berbère, capitale de l’huile et du blé, a servi de citadelle à la reine berbère Kahina-Damia, pour résister aux hordes arabo-musulmanes qui avaient ravagé la Lybie et le sud de la Tunisie. Une découverte dans cet amphithéâtre, gardée dissimulée par les historiens et la mémoire collective, nous fait croire à la thèse que les berbères du Nord utilisaient encore au VIé-VIIé s la transcription berbère (Tifinagh) à l’instar des Imouchaghs (Touaregs).
     
    Par Nacer Boudjou

    El Djem, se trouvant au sud, prés de Mahdi, à 205 km de Tunis, est appelé autrefois en berbère Thysdrus. Cette cité était la capitale de l’huile et du blé de l’Africa Nova.
    Son nom Thysdrus ou Thysdrae s’est fait connaître, lors de la Guerre d’Afrique menée par Jules César. Ce général romain était à Ruspina (actuelle Monastir), quand il recevait une délégation de citoyens de Thysdrus, venue demander la protection de leurs biens. Vu que ce chef militaire ne s’était pas manifesté, ils s’étaient ralliés dans le camp des Pompéens.

    Selon la dynastie des Flaviens 69-96 ap. J.C, l’agglomération s’était développée rapidement : travaux d’urbanisation et d’adduction d’eau. A la même époque, l’amphithéâtre primitif était remplacé par un second, nettement plus fini. Vers le IIé-IIIé s Thysdrus avait atteint le statut de municipe. Elle était devenue l’égale de Hadrumetum (Sousse). Elle couvre alors une superficie de 180 hectares. Une des plus grandes villes berbéro-romaines d’Afrique dit-t-on. Son essor économique était dû, en grande partie à la culture de l’olivier, qui à partir du IIé s ap. J.C supplante le blé.

    Le Colisée (amphithéâtre) d’El Djem avant sa restauration

    Thysdrus jouait ainsi le rôle de capitale commerciale de l’huile, à l’image de Sfax de nos jours, de Sufetula (Sbeitla) au VIe siècle et Kairouan. Dans ses ateliers d’artisanat, on fabriquait des ustensiles en céramique à vernis rouge, des figurines d’animaux et de divinités (notamment des Vénus) d’excellente facture. La métallurgie avait une place privilégiée. La sculpture sur de la pierre et du plâtre. La mosaïque et la tabletterie, fabrication d’objets en os (épingles à cheveux, dés, manches de couteaux ou étuis).

    L’intérieur, gradins en ruine

    Le colisée (amphithéâtre) "Le Château de la Kahena"

    L’amphithéâtre fut érigé au début du IIIe siècle, le troisième construit à Thysdrus, et un des derniers dans le monde romain. Il est classé 4é après Rome, Vérone, Carthage. Il mesure 147, 90 m x 122,20 m. Avec 35 m de hauteur. L’arène a la superficie de 64, 50 m x 38, 80. Pourvu de 4 étages dont les 3 premiers comportent 64 arcades chacun. Il a une capacité d’accueil de 27 000 spectateurs. Les Byzantins le transformèrent en forteresse en 647 après la débâcle de Sbeitla.

    Vue sur les gradins restaurés

    La princesse berbère Kahena quasi légendaire des Aurès, installa son poste de commandement dans l’amphithéâtre. De là, le nom de l’amphithéâtre transformé "Château de la Kahena" se confond dans celui de l’héroïne berbère. El Bekri, historien, au XIe siècle note : « On raconte que la Kahena se voyant assiégée dans cette forteresse fit creuser dans le roc un passage souterrain qui conduisait à Sallacta (au bord de la mer, à 30 km d’El Djem) et qui était assez large pour laisser passer plusieurs cavaliers de front. Par cette voie, elle faisait apporter des vivres et tout ce dont elle avait besoin. » El Tijani, historien, chroniqueur au XIVème siècle rapporte que l’amphithéâtre servit de forteresse à la population locale, lorsque les Almoravides s’emparèrent de la région vers le XIIIème siècle : « Ce château fut vigoureusement attaqué par Ibn Ghania qui, fatigué, dut abandonner le siège et se retirer honteusement. On raconte qu’après une longue résistance, les assiégés lancèrent sur lui des poissons frétillants qu’ils se procuraient par le moyen du passage conduisant à Sallacta (...) Aussi, désespérant de toute réussite, Ibn Ghania leva le siège. »

    Le colisée avant sa restauration

    Nos ancêtres Imazighen ont eu la vie dure en Tunisie. Le pays est relativement plat et c’est le premier de l’Afrique du Nord en arrivant par l’Est. Quand les conquérants Arabes sont arrivés, les Berbères tunisiens et les Carthagino-romains ont compati les premiers. Les autres, en Algérie et au Maroc, se sont réfugiés sur leurs hautes montagnes ou dans le désert. Les berbères tunisiens, ce sont le petit massif montagneux de Matmata, Tataouine, Chenini, et l’île de Djerba qui les ont préservés du péril arabo-islamique.

    Les maisons de Matmata sont des cratères de 20 m de diamètre, aux parois verticales, creusées dans la montagne. Les chambres sont communicantes et accessibles par des portes donnant sur des marches descendant vers le patio central. La cavalerie arabe ne pouvait descendre, quand les habitants tirent des flèches ou lancent des pierres de leurs chambres. Des traditions font communiquer l’amphithéâtre avec Mahdia, Sfax ou Sousse situé en bordure de mer. Le monument a continué à servir de forteresse tout au long des siècles, jusqu’en pleine époque moderne, abritant la population locale révoltée contre la politique fiscale des beys de Tunis. Pour les déloger, les armées de Mohammed Bey ouvrirent des brèches à coup de canon, détruisant les travées de l’édifice. Puis, il finit de devenir une carrière, pour la construction des habitations de la ville d’El Djem.

    Inscriptions berbères dans l’amphithéâtre d’El Djem

    « Lorsque je passai pour la première fois à El-Djem, au mois d’avril 1853, je remarquai au premier étage de l’amphithéâtre, entre les deux arcades qui font face à la mosquée, une inscription en caractères inconnus. Je réussis, non sans peine ni danger, à atteindre l’arcade et à arriver jusqu’à l’inscription en cheminant sur la corniche. Mais il me fut impossible en l’absence de tout point d’appui, d’en prendre une copie. D’un autre côté, l’inscription était placée à une trop grande hauteur pour qu’on pût la lire exactement du bas de l’édifice. Je fus donc, à mon grand regret, dans la nécessité d’ajourner l’entreprise. M. Barth suppose que l’inscription est en langue berbère et la fait remonter au temps où Kahena-Damia, la reine de l’Aurès, occupait l’amphithéâtre d’El-Djem. » A-t-il noté Ch. Tissot, Attaché à la Légation et Consulat-Général de Tunis, le 27 mai et 4 avril 1856. Cette découverte est très peu connue par les historiens. Tissot suppose comme le docteur Barth (chercheur et explorateur allemand ). Bien que Tissot n’eut pas la moindre notion de l’alphabet berbère ou peut-être parce qu’il ignorait les caractères de l’inscription dataient de l’époque où les Berbères défendaient El-Djem contre l’invasion musulmane. Un passage d’El-Tidjani, qui appelle l’amphithéâtre le Château de la Kahena et raconte le siège qu’elle y soutint, donnait une certaine vraisemblance à cette supposition.

    Première inscription

    Les caractères de l’inscription de la première inscription n’appartiennent, à coup sûr, à aucune variété de l’écriture arabe. Deux ou trois lettres, à la rigueur, pourraient s’attribuer à l’alphabet hébraïque. Il n’y a aucun rapport, en effet, entre les caractères dont il s’agit et l’alphabet berbère, tel qu’on croit l’avoir retrouvé chez les Touareg.

    Seconde inscription

    La seconde inscription a la physionomie beaucoup plus berbère que la première. Quelques-unes des lettres qui la composent sont identiques à certains caractères de l’inscription de Thougga (Dougga), retrouvés dans l’alphabet des Imouchagh (Touareg). Mais beaucoup d’autres peuvent passer pour des signes numériques arabes.



    Commentaire de Dioan (27/03/2007 13:29) :

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