Photographie Nacer Boudjou D.R.
Mobiliser les citoyens franco-berbères du bassin de Longwy au travers des actions de promotion de la citoyenneté. Inscrire la culture berbère, comme élément légitime du paysage interculturel.
La promouvoir comme culture de France dans toutes ses dimensions, notamment par la collecte de la mémoire de l’immigration. Permettre l’expression des franco-berbères sur l’ensemble des questions : école, justice, jeunesse, éducation, discrimination...Œuvrer pour la reconnaissance du fait berbère : enseignement de la langue, création d’espaces culturels... Ainsi que pour les pratiques sportives, la fréquence Radio Berbère sur les ondes moyennes et la FM. Tels sont les objectifs auxquels s’attache la Coordination des franco-berbères (CFBBL), selon Rachid Moukah, artisan de cette formation.
A son initiative, des franco-berbères du bassin de Longwy se sont réunis dernièrement, en Assemblée Générale à la Maison de quartier de Mont Saint Martin. Au cours de cette rencontre, les membres présents ont constitué une association ’’Coordination des Franco-Berbères du Bassin de Longwy’’, régie par la loi du 1er juillet 1901. Son siège se trouve à l’Hôtel de Ville de Longwy-Bas.
Aux assises en janvier
Son Conseil d’Administration est composé de Rachid Moukah : Président, Amar Boudine : Vice-président, Rachid Bouamara : secretaire, Djamal Kiddouch : secretaire-adjoint, Akli Saïdj : trésorier, Mme Dhinar Saadoune : trésorière-adjointe ; Mme Tassadit Moukah, Boris Maxant, Hamdi Toudma, Mohamed Garrouche, Mme Taos Nasnas : membres
D’ores et déjà, les membres de la CFBBL ont préparé leur agenda de travail. Ils entendent ainsi participer aux 1ères assises des berbères de France qui seront organisées, en janvier 2004 par la Coordination des Berbères de France, structure nouvellement créée qui compte une trentaine d’associations membres. Elles seront précédées par la 10ème rencontre préparatoire aux Assises Nationales des Berbères de France le 19 octobre 2003. Ces assises sont ouvertes à tous les berbères de toutes sensibilités et aborderont les questions de l’enseignement de la langue et de la culture berbères, la reconnaissance du fait berbère par la France, la création de centres culturels et des unités de recherche dans les principales universités françaises, etc. Les responsables de la Coordination de Berbères de France ont déjà été reçus par les pouvoirs publics et différentes institutions auxquels les revendications des berbères de France ont été présentées.