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Parole retrouvée

VIP-Blog de nboudjou
  • 137 articles publiés
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  • Créé le : 15/02/2005 11:34
    Modifié : 17/03/2008 17:26

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    A Bruxelles Journée Mondiale de Soutien à la Liberté de la Presse en Algérie.

    17/02/2005 01:15



    « Le gouvernement Ahmed Ouyahya et la présidence de Abdelaziz Bouteflika au banc des accusés »
     
    Par Nacer Boudjou
     
    Le 24 octobre 2003, au Résidence-Palace de Bruxelles, quartier des institutions européennes, la célébration de la Journée mondiale de soutien à la liberté de la presse en Algérie, a été reçu cinq sur cinq par l’ensemble de la presse internationale, les journalistes et les intellectuels algériens exilés en Europe. Ainsi que les militants et représentants des partis politiques FFS, FLN, RCD, MAK. A la tribune, Aiden White, secrétaire général de la FIJ (Fédération Internationale des Journalistes), Rabah Abdellah, secrétaire général du SNJ (Syndicat algérien des journalistes), Zoubir Souissi, président du Conseil Supérieur de l’Ethique et de la Déontologie, Ali Djerri, directeur du quotidien El Khabar, Farid Alilat, directeur de publication de Liberté et Nadir Bensbaâ, journaliste au Matin, ainsi qu’Aziouz Mokhtari, correspondant du Soir d’Algérie.

    Cliquez sur la photo pour aggrandir
    Photographie Nacer Boudjou D.R.

    Après que le responsable de la FIJ ait fait un exposé détaillé et argumenté sur les pouvoirs publics algériens attablés sur la commercialité, et les diffamations auxquelles seraient soumises des personnalités politiques, les envoyés de la corporation venus d’Alger se sont succédés pour prendre la parole. Preuve à l’appui, ils démontrent que le président Bouteflika et le cercle des généraux n’étaient animés que par la volonté de museler la presse non favorable à leur pratique politicienne.

    Ali Djerri totalisant 63 procès, entre autre le dossier des affaires étrangères, celui d’un ex terroriste, le directeur de la DGSN et l’ex conseiller de la présidence, le 14 août dernier, il reçoit une mise en demeure de payer sa dette à l’imprimerie « On a essayé de nuire à cette presse, grand acquis du processus démocratique. Les voleurs ce n’est pas nous. Un Pouvoir qui réclame en même temps le respect de l’éthique dans l’exercice de la profession et son refus de laisser le libre accès aux journalistes aux sources d’information pour ramener une information complète », a-t-il martelé. Farid Alilat, 5 affaires de justice sur le dos, a passé 4 jours et 17 heures au commissariat de police « On n’est pas une presse qui se couche. On ne se tait devant personne. On a publié des affaires impliquant des dignitaires du régime sans qu’aucune information judiciaire ne soit ouverte, mais par contre on a instrumentalisé la police pour nous intimider » s’est-il indigné.

    Les questions des journalistes accrédités à Bruxelles voulaient savoir si oui ou non le pouvoir politique algérien était, au-dessus de la mêlée, comme le dit officiellement ? Malencontreusement, l’exécutif algérien est liberticide, ment et n’est pas animé du souci de défendre encore moins de promouvoir la liberté de la presse en Algérie. Zoubir Souissi, au nom du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie, ainsi que Rabah Abdellah, secrétaire général du SNJ ont expliqué la crise entre le pouvoir et les médias. Ce dernier a révélé que « le ministère de la Communication dort sur une somme de 80 milliards de centimes destinés à la formation des journalistes, mais qu’on refuse de remettre depuis des années aux concernés. Et c’est une accusation grave que les ministères des Affaires étrangères et de la Communication ont récemment marchandé auprès de la Commission européenne pour s’approprier les 5 millions d’Euros alloués par la même commission pour les journalistes algériens dans le cadre du projet Meda II ».

    Le libre accès aux sources d’information a aussi été soulevé lors de ce meeting par Nadir Bensbaâ « le pouvoir public ferme la porte à l’accès de l’information. » En plus de la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Benchicou, son rédacteur en chef risque, dit-on, « une peine d’emprisonnement en raison d’un attroupement illégal ». Chose qui a laissé dire à Jean-Paul Martos que « les dénonciations n’ont pas atteint un seuil audible pour que les responsables européens corrigent leur conception myope de la gravité de la situation de la presse algérienne pour réagir ».

    Pour sa part, un correspondant du quotidien londonien ’’The Guardian’’ affirme « Je ne pense pas que ça soit une mesure prise pour instaurer de meilleurs mécanismes afin de réguler la gestion administrative de la profession, mais le Pouvoir a plutôt dans son intention de mettre en veilleuse des journaux qui risquent de déranger la stratégie électorale du pouvoir politique à quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle. »

    A la fin des prises de parole, une déclaration finale a été rendue publique « Depuis sa création au début des années 1990, la presse indépendante en Algérie a constamment été l’objet de pressions, d’intimidations et de chantages politico-commerciaux de la part du pouvoir. Ces pressions ont atteint leur apogée le 18 août 2003 avec la suspension de six quotidiens, assortie de harcèlement policier et judiciaire et d’arrestations arbitraires dont étaient victimes des journalistes et des directeurs d’organes de presse. Préoccupés par la gravité de la situation de la presse en Algérie, les participants condamnent, fermement les atteintes au libre exercice de la profession et au droit à l’information des citoyens algériens et exigent l’arrêt immédiat des pressions, des suspensions, du harcèlement judiciaire et policier à l’encontre des journalistes et des publications et s’élèvent contre la confiscation de la presse publique (notamment les médias lourds) par les gouvernants de l’heure. Le droit de la libre expression doit être assuré, selon les participants par l’abrogation des amendements du code pénal concernant les délits de presse, une gestion claire et transparente des relations commerciales, l’ouverture du champ audio-visuel à l’expression plurielle et à l’initiative privée. »

    Ce jour correspond aussi à la cérémonie de remise du prix Natali décerné chaque année aux cinq meilleurs écrits journalistiques, en faveur de la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et du développement, qui met à l’honneur la presse algérienne.






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