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Nacer Boudjou
26/02/2005 02:56
De : fabienne (Message d'origine) |
Envoyé : 15/07/2004 15:39 |
BONJOUR,
Je vous invite à découvrir ici un artiste berbère que m'a fait découvrir un ami.
Vous trouverez ci dessous les liens présentant plus de détail sur cet artiste ,ainsi qu'une page vous permettant de connaître un peu mieux la Kabylie,patrie de cet artiste
Nacer Boudjou :
l’artiste berbère néo-expressionniste
Venu de Tunisie après avoir quitté, obligé, sa Kabylie natale, Nacer Boudjou s’est installé à Longlaville (Metz-Nancy) pour y poursuivre ses deux passions : l’écriture et l’expression artistique. Si la première l’occupe à temps partiel, la seconde lui prend aujourd’hui la presque totalité de son énergie créatrice.
C’est du reste pour ses qualités de peintre et de coloriste qu’il avait été invité samedi après-midi à la Grange aux Arts de la rue du Tivoli .
Il s’agissait pour lui de réaliser une oeuvre sur place, au contact même du public, et de répondre ainsi à l’envie de ses admirateurs d’en savoir un peu plus sur sa technique.
En un peu plus de quatre heures, l’artiste a ainsi réalisé deux toiles moyen format dans un style moderne où l’imagination poétique le dispute au travail en pleine matière.
Partant d’une base épaisse lissée à la petite truelle ("le couteau" du peintre), Nacer Boudjou esquisse au fusain quelques figures qu’il matérialise ensuite d’une manière pas tout à fait formelle.

Les lumières du peintre
"L’idéal, c’est aussi de casser les harmonies, de détruire les lignes trop sévères, de travailler dans l’estompage, l’effacement, la saillie du trait...>, explique l’artiste qui joint le geste à la parole et organise sa toile autour de quelques lignes de force.
Un visage tout à coup apparaît aux détours d’un coup de pinceau ; un autre vient lui tordre le cou... Un groupe de silhouettes bientôt danse sur la toile... Un coup de pinceau encore et c’est un sourire qui allume ses feux. "Ce sont les lumières...
Déjà la toile rejoint l’herbe verte de la cour de la Grange pour sécher avant d’être reprise pour une ultime séance de pose.
L’artiste se retire à quelques pas, ferme un oeil, juge, jauge... "Voici venir le plus difficile>, commente-t-il, "Comment terminer une toile ? Et une toile est-elle un jour vraiment finie ?> Autant de questions qu’il se pose et qu’il nous pose par la même occasion.
Le public apprécie la rapidité et la dextérité du geste. Antoine Doudoux apprécie ces rares instants de parfaite harmonie, même si cette peinture très moderne n’est pas forcément sa tasse de thé. Il y a chez Boudjou un vrai sens du rythme, du trait et de la couleur ! Expression moderne mais inventive, tout est dit.
Paru le : 26/08/03 (Longwy / Actualité)

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Ombres et lumières

La chute

Le questionnement

Cinq doigts dela main
Photographies Droits réservés Nacer Boudjou Kabyle.com - Reproduction interdite sans autorisation préalable
LIENS
http://www.kabyle.com/article.php3?id_article=5904
http://www.cbf.fr/article.php3?id_article=40
http://www.planet-dz.com/bazart/detail_fiche.asp?id_personne=198
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Réponse
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La Kabylie
La Kabylie est une région d'Algérie sculptée en véritables chaînes de montagnes, en bordure de la Méditerranée, dans l'Atlas tellien oriental. Les différentes régions de Kabylie
On distingue d'ouest en est:
1/ _ La Grande Kabylie ou Kabylie du Djurdjura (2 308 m au Lalla Khadidja), limitée par la Soummam et l'Isser. 2/ _ La Petite Kabylie ou Kabylie des Babors, comprenant les Bibans, les Babors (2 004 m) et dominant le golfe de Bejaïa (ex-Bougie). 3/ _ La Kabylie de Collo, entre le cap Cavallo et le golfe de Stora, peu élevée et très boisée (chênes-lièges), qui dépend de Skikda (ex-Philippeville). 4/ _ La Kabylie orientale ou de l'Edough, près d'Annaba (ex-Bône).
Peuplement et économie
La montagne kabyle, rude, très peuplée, est aussi originale par son écologie que par son peuplement. Certaines forêts d'oliviers, chênes, chênes-lièges conservent encore fière allure, mais la dégradation des versants progresse à un rythme inquiétant.
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Le massif est peuplé par des berbérophones musulmans, des paysans sédentaires rassemblés en pittoresques villages de crêtes. Ces descendants des premiers habitants du Maghreb ont maintenu leurs coutumes et leur langue, même si les progrès de la scolarisation conduisent à une diffusion de la langue arabe. Le peuplement est très dense: 150 h./km2, plus de 300 dans certains secteurs.
La mise en valeur de la montagne est fondée sur l'arboriculture (olivier, figuier), des cultures dérobées (fèves, lentilles, pois chiches), parfois des céréales. Ces ressources traditionnelles ont toujours été insuffisantes, et le recours à l'émigration est une très ancienne tradition. Les montagnards ont émigré d'abord en Algérie (tradition du colporteur kabyle); après la Première Guerre mondiale, le flux migratoire s'est également dirigé vers la France.

Mais la montagne s'est profondément transformée en quelques décennies. Le mouvement migratoire s'est ralenti, la Kabylie retient mieux ses habitants.
L'exode vers l'étranger est relayé par une migration interne vers les grandes villes du pays et surtout par des migrations de travail vers la capitale et ses périphéries industrielles. Les revenus de l'émigration à l'étranger sont devenus secondaires. L'industrialisation a pénétré les vallées de la montagne kabyle. La zone industrielle de Tizi Ouzou est désormais équipée et compte notamment un complexe de matériel électroménager.

Dans cette région où existe une main-d'œuvre compétente, on pourrait, si les conditions politiques s'y prêtaient, créer une véritable petite industrie montagnarde.
Ville dynamique, Tizi Ouzou (65 000 h.) a été entièrement restructurée ces dernières années. Elle vit de son activité commerçante, du tourisme et des activités de la zone industrielle toute proche. Considérée comme la capitale de la Grande Kabylie, elle abrite une université et reste un foyer de contestation (berbérisme) à l'égard du pouvoir central. Bejaïa (120 000 h.) est la plus grande ville kabyle. Son arrière-pays s'étend sur l'extrémité orientale du massif et la partie aval de la vallée de la Soummam. C'est une ville d'industrie textile et surtout un port exportateur de pétrole (14 millions de tonnes par an).
Le drapeau kabyle

Le symbole aza aussi lettre Z de l’alphabet berbère est depuis la préhistoire le symbole des Imazighen.
C’est à Tenerife (aux Canaries) en 1998, que le Congrès Mondial Amazigh présente le premier drapeau berbère. Création infographie Kabyle.com - Droits réservés
 Les couleurs Du Nord au Sud (de haut en bas) Le bleu : la mer Méditerranée et océan Atlantique Le vert : la nature et les montagnes verdoyantes Le jaune : le sable du désert du Sahara
Les quatre couleurs figurent dans les couleurs primitives (je ne dis pas les couleurs primaires de l’arc en ciel)des bijoux kabyles.
Les trois bandes existent sous forme d’émail tandis que le rouge est représenté à travers les cabochons en corail. Elles remontent à la plus haute antiquité méditerranéenne dont la Kabylie en est la gardienne.
Le bleu représente l’eau du ciel. Le jaune doré c’est la chaleur solaire. Les deux phénomènes naturels conjugués sont la production agricole.
Le rouge du cabochon en corail représente l’astre de la nuit, la lune. Dans la symbolique berbère, la femme. C’est effectivement elle qui pratique la cuisine (et toute cuisine est magique) sur le feu sacré du foyer.
Ne pas oublier que dans l’ancienne Africa, le premier agronome du monde, Magon, a produit la première encyclopédie agricole en 28 volumes brûlés dans la bibliothèque de Cartage quand cette ville a été prise par les Romains.
Bessaoud, qui a été longtemps secrétaire de l’ABERC (Académie berbère d’études et de recherches culturelles) a repris ces couleurs et leur a donné une signification plus actuelle.
LIEN
http://kabyliephotos.free.fr
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