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Parole retrouvée

VIP-Blog de nboudjou
  • 137 articles publiés
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  • Créé le : 15/02/2005 11:34
    Modifié : 17/03/2008 17:26

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    Première étape de la marche européenne pour l’Algérie de Massinissa

    17/02/2005 01:04



    Marche Européenne Luxembourg-Paris-Bruxelles organisée par la Fédération des Citoyens pour l’Algérie de Massinissa.
    Kabyle.com publie l’appel d’Ali Sayad pour cette marche unique en son genre.
     
    Ils étaient des dizaines à faire cette première marche du 5 mai du Luxembourg (Parlement Européen) à Longwy., passant par Esch-sur-Alzette. Des athlètes ont couru durant tout le trajet faisant les 52 km constituant la première étape. Djillali avec Dda Amar, malgré leur âge (42 et 58 ans) en devançant tout le reste de la troupe. Ils ont marché sans tambour ni trompette, avec leurs seules voix criant les slogans venus du pays : « Ulac smah, ulac » (non pas de pardon), « Ulac l’vot ulac » (non pas de vote), « Assa, azekka tamazight tella, tella » (aujourd’hui comme demain, Tamazight est et sera). Affrontant pluie et vent qui leur battait les tempes, ils portaient haut les drapeaux de l’Algérie et de l’Amazighitude qui flottaient sous le ciel du Luxembourg et de la Lorraine.

    Auprès des parlementaires et fonctionnaires européens qui saluaient leur marche, sous le regard des journalistes et photographes venus les couvraient l’événement, ils ont réaffirmé leur espoir dans « l’Algérie citoyenne contre le pouvoir assassin, la jeunesse merveilleuse qui affronte mains nues gendarmes et CNS, leur soutien aux délégués des assemblées villageoises ».

    Il est maintenant admis rappelle Ali Sayad, anthropologue et un des initiateurs de cette marche citoyenne que « l’Algérie repose sur le socle amazigh depuis la préhistoire. Ce substrat s’est enrichi des apports culturels venus de tous les horizons de la Méditerranées, mais aussi de ses anciennes croyances auxquelles s’ajoutent le judaïsme, la chrétienté et l’islam, s’enchevêtrant de manière inextricable. C’est dans cet esprit que, mettant chacun son particularisme au vestiaire, partis et syndicats, hommes politiques et militants de la liberté, intellectuels et universitaires, cadres, travailleurs et chômeurs, hommes, femmes et enfants, de toutes régions confondus, venus de Luxembourg, Francfort, Bruxelles, Courtai, Gand, Lille, Longwy, Mont-Saint-Martin, Nancy, Mulhouse et Paris, s’inscrivant dans cette dynamique et dans la mouvance démocratique, se sont constitués en une Fédération de citoyens pour l’Algérie de Massinissa ». Continuant sur la même lancée, le Dr Moumen ABIB, dénonçant les délégués Taïwan, ajoute que « la seule base d’entente possible la plate-forme d’El Kseur qui marque une rupture définitive avec le système de la rente et de la corruption ». Nacer BOUDJOU résume la portée de la marche en affirmant : « notre synergie converge pour faire barrage et stopper la cynique mécanique d’une légitimité de façade par les urnes pour perpétuer l’absolutisme et l’hégémonisme ». Quant à Samira DEMDOUM, dénonçant le discours présidentiel du 12 mars dernier et le vote de façade de l’APN, réaffirme avec force que « la tamazight, langue nationale de toujours pour laquelle des générations de militants se sont sacrifiées, devienne une expression officielle du quotidien, et sans aucune ambiguïté ». Djilali et Amar, les deux vétérans de la course, invitent les athlètes à rejoindre la marche au fur et mesure des étapes et des villes traversées. Aujourd’hui, nous sommes quelques dizaines à marcher, demain, nous serons des cents et des milles à défiler dans Paris et dans Bruxelles pour que cesse la « hogra » et les intimidations ».

    A Mont-Saint-Martin, ville frontière, ils ont été reçu par Frédéric BRIGIDI et Serge DE CARLI, respectivement maire et premier-adjoint et l’ensemble du conseil municipal, malgré leur mobilisation pour les élections présidentielles. Levant le verre de l’amitié, Frédéric Brigide a rappelé son soutien aux militants indépendantistes de la guerre de libération et, « aujourd’hui, comme hier, ma sympathie va vers ceux qui luttent, les mains nus contre un pouvoir disqualifié par les manifestations populaires ». Serge DE CARLI a surpassé toute espérance en offrant le toit et le couvert aux marcheurs de la démocratie.

    Demain, les marcheurs se rendront à Verdun, haut lieu de combat contre le fascisme où des centaines d’Algériens sont tombés durant les deux guerres mondiales, traversant Longuyon, Spincourt et Etain.

    Ulac smah ulac !

    Ulac l’vot ulac ! Assa azekka tamazight tella, tella ! A Butefliqa bu lehnak tamazight macci g yemma-k !







    Ali SAYAD, porteur du geste ancestral - « De Ait Yenni à la Lorraine, il n’y a qu’un pas »

    17/02/2005 01:01



    Par Nacer Boudjou
     
    Ali sayyad est « l’Amouhar et l’amousnawa ( targui et savant) » aime-t-il le dire. Du fait il a passé un certain nombre d’années aux Aurès, au Hoggar et dans les diverses contrées du sud. Ses souliers rangés dans une case « Choses d’ici et d’ailleurs » à Longlaville (Lorraine) contiennent encore du sable.

    Il est porteur du geste ancestral, exprimé à travers les divers métiers artisanaux. Il a créé ou plutôt a fait transhumer un atelier d’orfèvrerie berbère de Ait Yenni en France. Un savoir-faire millinéraire que les peuples méditerranéens, africains cultivent et perpétuent. Pareillement, aux littératures populaires sauvegardées dans l’oralité et se réalisant dans les écritures modernes : les logiciels, les langages d’appoint, virtuels et numériques.

    Le métier de l’écrivain public qu’il exerce aujourd’hui à la mairie de Mont Saint Martin n’est pas étranger à sa démarche ou à sa méthodologie d’insertion sociale des oubliés d’une certaine administration. Mahatma Gandhi, Kateb Yacine, Ousmane Sembene (cinéaste sénégalais) n’ont-ils pas étaient eux aussi écrivains publics ?

    Il est tout d’abord pour ceux qui ne le connaissent pas, un des premiers à avoir codifier la langue berbère avec Feu Mammeri au CRAPE à Alger, où il était chercheur en anthropologie. Avec Mouloud Mammeri dans la conjoncture dure des années 70 un noyau attirant les férues de la langue et de la culture berbère s’est constitué. Il est à rappeler qu’à l’époque, le nom de « berbère » constituait un délit. En outre, les recherches scientifiques et culturelles étaient sous contrôle de la sécurité militaire du colonel Boukhourouba ( Salah Vespa, les gamins de Dar Nakhla, Rouget étaient les acolytes de ce dernier).

    Nonobstant, en contournant la vigilance de la police politique, des chanteurs, des hommes de culture engagés dans l’Amazighité ont bradé les interdits tels que Idir, Ferhat, Tagrawla, Ben Mohamed, Maksa...le premier romancier d’expression berbère, Rachid Aliche, les Saadi (Hand et Saïd), les linguistes Amar Mezdad, Ramdane Achab, Yahyaoui, Rachid Tigziri, Amar Zantar, Nacer Boudjou, Mustapha Khamou, les historiens, Malika Hached, Slimane Hachi, les militants berbères. Ensuite à l’ouverture démocratique due au printemps berbère de 1980, aux enfants terribles de 1988, ils ont fondé des ligues de droit de l’homme, des partis démocratiques, républicains... La conjoncture actuelle les maintient dans le mouvement culturel berbère, du citoyen, des fondations et des associations.

    Erudit, maîtrisant la culture berbère, la linguistique, la sociologie culturelle, l’anthropologie et la littérature berbère et française. Ali sayyad est de tous ces combats malgré son exil forcé.

    -  Il a publié un nombre important d’articles d’études et a assuré la bibliographie analytique de l’Afrique du Nord et Sahara ... dans la revue ’’Libyca’’ (publication du CRAPE). A supervisé ’’Amawal’’, ainsi que ’’Tajerrumt T Mazight’’.

    -  A publié : Habitats traditionnels et structures familiales, Rites de naissances, Stratégie matrimoniale chez les Aït Yenni.

    -  Bulletin d’Etudes Berbères « Tissuraf » Université, Paris 8, Agenda berbére 1982, Asaka de l’association Ait Yenni Solidarité, revue Berbère de l’ACB.

    -  Il a fait l’objet aussi de productions d’émissions de Radio de 1959 à 1975 : Au coin du feu (contes), pièces théâtrales en 1969 ( adaptation en kabyle de la « La colline oubliée » de feu Mouloud Mammeri), « Les Vautours », Askardeche « littérature » avec Saïd Himi.

    Il a préfacé le premier disque de Idir « Vava Y nou Va », et les disques et CD de Noura « Les femmes kabyles », Cherif Kheddam, Hachlef, feu Meksa (décédé dans un Commissariat de police).

    Il sillonne la France, pour conférer le monde berbère, L’illettrisme. Les évènements de par le monde ne le laissent pas hors du combat démocratique, en particulier en algérie. Ce pays où les islamistes obscurantistes, et le régime de la junte militaire ont érigé une spirale de violence et un cimetière à ciel ouvert. Le mouvement citoyen contestataire, algérien en lutte contre ce désordre est la résultante positive et pourquoi pas une alternative tant attendue ?

    « Nul n’est resté indifférent à cet arbitraire à cette nonchalance politique. Les partis politiques démocratiques, les personnalités politiques indépendantes ainsi que l’ensemble des artistes et d’intellectuels n’ont jamais cautionné un pays où l’on torture à huis clos, où l’on tue des jeunes à la fleur de l’âge, les « jeunes espoir de demain » rabâché dans les chartes révolutionnaires, où l’on ne porte pas secours aux familles SDF, déplacées, logées dans les oueds et les abords des égouts ( inondation de Bab El Oued).Où sont les mots de compassion ? Où est le discours d’espoir ? Où sont les mesures d’apaisement ? Où est le projet politique à la mesure d’un pays potentiellement riche de sa diversité, de sa culture de l’énergie des jeunes. » A-t-il exprimé lors de la journée de Solidarité internationale « Kabylie, terre d’Algérie » à Longlaville (Lorraine).

    Ali sayyad a fondé un espace culturel du nom de ’’Espace Kahina’’, princesse berbère, 4e siècle de notre ère, peu après le règne de Constantin (byzantin). Elle a fédéré toutes les tribus touarègues du Hoggar, Tassili, aux contrées : Libye, Mali, Niger... Dont Alain Barrière a composé une chanson « Et je t’appelle Antinéa ». Elle a inspiré aussi l’écrivain Bernard Benoît pour écrire « l’Atlantide ». Certes, Antinéa est une légende, mais elle est surtout une vérité historique.

    Dix sept siècles après, deux chercheurs : Maurice Reygasse, français et Prorok américain ont mis à jour en 1925, une vaste nécropole, contenant onze sépultures dans le lieu dit Abelessa au Hoggar, non loin du Tassili. Les ossements de cette reine reposent au Musée de Bardo d’Alger. Le père, De Foucauld, missionnaire, spécialiste de la littérature Tamachakht, lui a consacré plusieurs écrits.

    L’espace ’’Antinéa’’ installé à Longlaville, en Lorraine est un lieu d’échanges de dialogues, de débats, de rencontres... Toutes les expressions ou les activités se conjuguent, se multiplient pour une homogénéité dans une différence fédérative et complémentaire. Il regroupe les hommes de culture dans une communion, en oeuvrant pour l’avènement des vraies valeurs humaines. Il abrite par ailleurs trois associations : 6 A ( Association pour l’Accueil et l’Amitié des Artistes et Artisanat d’Art), l’Académie des Belles Lettres amazighes, elle a en chantier, un dictionnaire Pana kabyle, Des Mots pour l’Ecrire ( initiation à l’écriture, aide, médiation, lutte contre la discrimination, et favorise l’insertion identitaire, l’intégration des populations exclues, boudées par la bêtise humaine).

    L’Association est implantée au Bassin de Longwy, la Loraine bastion de forces ouvrières, forces antifascistes. Terreau des immigrants, notamment des kabyles. Slimane Azzem y a vécu. D’ailleurs, un hommage lui sera consacré par la municipalité et la communauté Nord Africaine.

    Les cimaises de l’espace Antinéa ont accroché les peintures de Raymond Amouyal, peintre espagnol, les photos de Michel Olmi. Egalement une Quinzaine sur la Pologne a eu lieu.






    La Coordination des Franco-Berbères du Bassin de Longwy est née

    17/02/2005 00:57



    Par Nacer Boudjou
     
    En vue d’une existence citoyenne à part entière, et loin de toutes pressions, notamment celles exercées par les extrémismes religieux, les Français d’origines berbères du Bassin de Longwy s’organisent en association.
     
    Photographie Nacer Boudjou D.R.

    Mobiliser les citoyens franco-berbères du bassin de Longwy au travers des actions de promotion de la citoyenneté. Inscrire la culture berbère, comme élément légitime du paysage interculturel.

    La promouvoir comme culture de France dans toutes ses dimensions, notamment par la collecte de la mémoire de l’immigration. Permettre l’expression des franco-berbères sur l’ensemble des questions : école, justice, jeunesse, éducation, discrimination...Œuvrer pour la reconnaissance du fait berbère : enseignement de la langue, création d’espaces culturels... Ainsi que pour les pratiques sportives, la fréquence Radio Berbère sur les ondes moyennes et la FM. Tels sont les objectifs auxquels s’attache la Coordination des franco-berbères (CFBBL), selon Rachid Moukah, artisan de cette formation.

    A son initiative, des franco-berbères du bassin de Longwy se sont réunis dernièrement, en Assemblée Générale à la Maison de quartier de Mont Saint Martin. Au cours de cette rencontre, les membres présents ont constitué une association ’’Coordination des Franco-Berbères du Bassin de Longwy’’, régie par la loi du 1er juillet 1901. Son siège se trouve à l’Hôtel de Ville de Longwy-Bas.

    Aux assises en janvier

    Son Conseil d’Administration est composé de Rachid Moukah : Président, Amar Boudine : Vice-président, Rachid Bouamara : secretaire, Djamal Kiddouch : secretaire-adjoint, Akli Saïdj : trésorier, Mme Dhinar Saadoune : trésorière-adjointe ; Mme Tassadit Moukah, Boris Maxant, Hamdi Toudma, Mohamed Garrouche, Mme Taos Nasnas : membres

    D’ores et déjà, les membres de la CFBBL ont préparé leur agenda de travail. Ils entendent ainsi participer aux 1ères assises des berbères de France qui seront organisées, en janvier 2004 par la Coordination des Berbères de France, structure nouvellement créée qui compte une trentaine d’associations membres. Elles seront précédées par la 10ème rencontre préparatoire aux Assises Nationales des Berbères de France le 19 octobre 2003. Ces assises sont ouvertes à tous les berbères de toutes sensibilités et aborderont les questions de l’enseignement de la langue et de la culture berbères, la reconnaissance du fait berbère par la France, la création de centres culturels et des unités de recherche dans les principales universités françaises, etc. Les responsables de la Coordination de Berbères de France ont déjà été reçus par les pouvoirs publics et différentes institutions auxquels les revendications des berbères de France ont été présentées.






    Exposition “de la Soummam à la Moselle’’ le 20/10/04 au 20/11/04 à Arlon

    17/02/2005 00:51



     

    Du 20 octobre au 20 novembre 2004

    Dans les galeries Maison de la Laïcité à Arlon (Belgique)

    Exposition de peintures, d’œuvres graphiques... et la dédicace de l’ouvrage d’art “de la soummam à la moselle’’ de l’Artiste-Plasticien

    Nacer-Victor BOUDJOU

    Nacer Boudjou, artiste-plasticien, longovicien d’adoption, suspendra ses peintures, ses infographies et ses œuvres graphiques aux cimaises de la Maison de la Laïcité d’Arlon, du 20 octobre au 20 novembre 2004.

    Une exposition qu’il place sous le signe de la liberté d’expression et de création. Nacer Boudjou est autant connu en Lorraine, en Europe que dans les pays Méditerranéens, où il a vécu, étudié ou séjourné. Sa peinture porte une touche nouvelle quant à sa démarche plastique. Guy Feller, écrivain et journaliste français qui l’a introduit dans le milieu artistique et littéraire, dit, qu’il « est assurément un fabuleux coloriste, mais qui se contraint, qui se met à faire dans le minimalisme pour dire autre chose, et notamment que le ‘’faire ensemble’’ est plus important que ‘’ le paraître ensemble’’. Ces tableaux donnent le ton bistre et blanc d’un mouvement décomposé à l’infini, d’une foule qui marche, qui se prend, s’entreprend, se rencontre, se mêle pour s’aimer, mais aussi sans doute pour se détruire. Remarquables encore, ces petits cadres où bouillonne la vie de personnages longilignes et où mousse un soleil implacable. Pétri de culture traditionnelle, Nacer Boudjou se veut aussi comme résolument moderne. Son œuvre est une alternance entre origines et devenir... »

    Nacer Boudjou a fait des études supérieures de Beaux Arts et a enseigné dans divers établissements. En parallèle, il a mené une carrière de journaliste à la radio et à la presse écrite, en Afrique septentrionale, et dans les pays transfrontaliers de Lorraine. Ses expositions sont abondantes, ainsi que ses écrits romanesques et essais dont certains sont publiés. Il a exposé en Algérie, Tunisie, Turquie, Russie, France, Belgique, Pays-Bas et dans bien d’autres pays. Ses œuvres se trouvent dans des collections privées et publiques de par le monde : Suède, Espagne, Afrique du Sud, Maroc, Egypte...

    Certes, Nacer Boudjou fusionne toutes les techniques pour exprimer avec talent, le magma qui le tourmente, mais sa manière de peindre est originale. Un cercle d’amis proches, de critiques d’art, d’historiens et de journalistes s’interrogent sur la genèse de ses créations plastiques et de ses procédés utilisés. A l’instar de Georges Jacquemin, écrivain, essayiste, critique d’art Belge qui a saisi la portée de son expression, et qui lui a consacré un article dans sa revue Pollen d’Azur, en avril 2003. « Peu traditionnelles mais frappantes, ces ‘’techniques mixtes’’ favorisent la ‘’gestuelle’’ du plasticien, l’élan, et créent - en tout cas en ce qui concerne l’artiste dont nous parlons ici - un mouvement et, quelquefois, une impression de brassage entre l’humain et l’univers matériel qui l’entoure (ou l’étrangle). Désordre ? Imbroglio ? Laisser-aller ? Une impression encore de tohu-bohu qui est celle qu’éprouvent nombre d’entre nous sur cette planète : gens fuyant les guerres, les répressions diverses, la famine, le chômage subit. »

    L’exposition des œuvres de Nacer Boudjou à la Maison de la Laïcité, pourrait donner un aperçu sur son travail artistique, mûri par une longue transcendance et une thématique à fleur de la vie humaine.

    Le vernissage de son exposition et la signature de son ouvrage ‘’de la soummam à la moselle’’ édité en Corée du sud en 2003, auront lieu le vendredi 22 octobre à 18h à la Maison de la Laïcité d’Arlon (Belgique).






    L’artiste Nacer Boudjou expose ses oeuvres graphiques à Arlon

    17/02/2005 00:45



    Le coup d’envoi de l’exposition de peintures, d’oeuvres graphiques de Nacer Boudjou et la dédicace de l’ouvrage "De la Soummam à la Moselle" a été donné devant un nombre important de personnes présentes à la Maison de la laïcité d’Arlon.

    Devant un public arlonnais, les proches de l’artiste du bassin de Longwy et de Longuyon, ainsi que les cadres de la Maison de la laïcité, en présence d’André Perpete, député fédéral, Yves Hardy, directeur, a inauguré l’exposition en ces termes : "Nous sommes heureux de vous accueillir aujourd’hui, afin de vous présenter un artiste d’exception Nacer Boudjou, Longovicien d’adoption. Il a fait des études supérieures aux Beaux-Arts et a enseigné dans divers établissements. En parallèle, il a mené une carrière de journaliste à la radio et à la presse écrite, en Afrique septentrionale, et dans les pays transfrontaliers de Lorraine. Son oeuvre est abondante. Nous vous proposons un voyage au pays de l’artiste plasticien, Nacer Boudjou, il nous entraîne dans des espaces colorés, entre émotion et sensualité. Que du plaisir pour les yeux. L’artiste dédicacera également son ouvrage "De la Soummam à la Moselle" >.

    Ses recueils de poésie, ses publications : nouvelles et articles en hommages à Hubert Juin, écrivain belge, ses essais portant sur les cités méditerranéennes sont visibles dans les vitrines avoisinant ses oeuvres réalisées toutes, depuis l’année 2001, date de son établissement à Longwy. Sa muse poétique et sa sensibilité picturale voguent d’ici et delà, entre la toile, le papier et le Web... Une palette tantôt fougueuse et tantôt mélancolique. Il campe ses personnages encagés, bataillant pour casser le périmètre de la toile où ils sont en résidence surveillée. Des cris de joie ou d’amertume sont entraînés dans un tourbillon de nuages.

    Habiter ma liberté

    Il est question de poésie et de lyrisme dans ses oeuvres qui évoluent dans un halo où la création est reine. "Je peins pour habiter ma liberté de création et de vivre sans contraintes... Sans être l’avocat de personne, je peins des êtres qui me ressemblent, à qui on a confisqué leur identité, leur langue, leur souveraineté... Je peins avec rage et suavité pour me fortifier de valeurs humaines libératrices. Car sous d’autres cieux, pour moins que ça, mes semblables ont été envoyés sous terre par des iconoclastes et des amnésiques de leur propre histoire", dit Nacer Boudjou, qui partage son temps entre l’écriture journalistique et la pratique artistique.

    A noter que le samedi 30 octobre à 16 h 20 sur France 3 dans "La vie d’ici" (Lorraine-Champagne-Ardennes), "Confluence" présenté par Valérie Odile, évoquera la reconversion des sites industriels : Amnéville, le Pôle européen de développement, le pâté gaumais et le château de Malbrouck, avec l’artiste-correspondant de presse Nacer Boudjou. Un site Internet sur l’émission, ses coulisses et ceux qui la font, se trouve sur http://www.confluence.tv.

    L’Exposition de Nacer-Victor Boudjou à la Maison de la Laïcité 11, rue des Déportés à Arlon. Ouverture tous les jours de 14 à 18 h.

    Entrée libre.

    Source : Républicain Lorrain (Longwy / Actualité) du 28/10/04






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