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Salle comble pour fêter Yennayer
19/02/2005 13:44
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La communauté berbère de la région a fêté Yennayer, le Nouvel An berbère. En cette année 2955, les organisateurs ont refusé du monde. Un succès dû à un regroupement associatif. |
L'association Amitié euro berbère a organisé la fête du Nouvel An, Yennayer. Le monde berbère se situe en l'an 2955. Pour cette manifestation qui s'est déroulée à la salle des fêtes, les organisateurs se sont associés à l'association Awal de Commercy, à la coordination des étudiants berbères de France (CEBF) de Metz, ainsi qu'à la CFBBL (coordination franco-berbère du bassin du bassin de Longwy). Ce regroupement a permis de remplir la salle des fêtes et même de refuser du monde. Après un rappel de l'origine de Yennayer par Karima Belkacemi, Mohamed Bellila, président de l'AEB a ouvert la soirée en souhaitant une bonne année 2005 ou 2995 à chacun et à chacune. René Schmitt, adjoint au maire a souligné l'action de l'AEB pour la citoyenneté, et les différentes manifestations organisées. Il s'est essayé à souhaiter une bonne année en berbère. Très brièvement, Rachid Moktar (CFBBL), Hacène Hacemi (CEBF) et Belkacem Awal (Commercy) ont présenté leur association avant que ne commence la fête. Musique avec l'association Awal qui a su mélanger la musique traditionnelle tout en y mêlant des paroles berbères et françaises, pour des airs, certains d'origine française, pour la plupart d'origine berbère. Des airs qui ont enthousiasmé l'assistance, et entraîné à la danse. La danse était aussi à l'ordre du jour avec les groupes Tiziri de l'AEB et les Chardonnettes lorraines de la CFBBL. Les applaudissements ont rythmé les pas et les déhanchements des jeunes danseuses. La mode était également invitée à cette soirée, puisqu'un défilé a été présenté au public enchanté. Cette nouvelle soirée de l'AEB a été un beau succès. Le Nouvel An berbère, malgré ses 2955 ans a de l'avenir devant lui.
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Paru le : 2005-01-26 00:00:00 (Orne / Vallée) |
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Des projets d'échanges pour l'association Horizons berbères
19/02/2005 13:41
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Une nouvelle association vient de naître à Fameck. A l'initiative d'un groupe de jeunes Français d'origine berbère, Horizons berbères, vise à faire connaître sa culture et ses traditions. Journée découverte à la Cité sociale. |
Horizons berbères est née en juin 2004. Un groupe de jeunes est parti du constat qu'il existe " une forte communauté maghrébine et notamment berbère dans la vallée de la Fensch>. Le président de l'association, Mohammed Aamrou, entouré d'une bande d'amis, a souhaité trouver un moyen pour permettre aux générations de se rencontrer et d'échanger. " C'est un problème: les traditions se perdent. Au sein de la première génération, tout le monde se connaît. Mais pas dans la seconde. Il s'agit de recréer un lien et de faire découvrir la culture berbère au reste de la société>. Pour le moment, Horizons berbères compte vingt-cinq adhérents. Elle propose d'ores et déjà des lectures de contes, des cours de langue berbère, des activités calligraphie, poterie, danse, musique, théâtre, des conférences, des soirées et spectacles. Ce sont du moins des projets. Toute bonne âme qui voudrait mettre la main à la pâte sera la bienvenue! " L'objectif est aussi d'avoir des partenaires et de travailler avec eux>, souligne la trésorière Nora Aitabdella. Elle insiste sur l'aspect contemporain de la culture berbère. L'association fera d'ailleurs partie de la Cavalcade de Printemps à l'occasion du carnaval de Fameck, et du prochain festival du Film arabe.
Danse et musique
Pour faire connaître Horizons berbères, le comité a décidé d'organiser un après-midi découverte à la Cité sociale, avec de nombreuses animations: danses et musiques traditionnelles, dégustation de produits, panneaux pédagogiques... Des informations historiques et géographiques illustrées sont affichées. A côté des panneaux, une femme fait des tatouages au henné. Une tradition très ancienne dont les motifs sont de vrais jeux de patience.
L'ambiance est à la fête. Les femmes ont revêtu des costumes traditionnels. "Ce qui est important, c'est que les trois générations sont présentes. On se retrouve tous ici>, ajoute la jeune Nora Aitabdella. Divers objets sont exposés: des tapis, des instruments de musique, des poteries. "Nous avons mis nos parents à contribution pour qu'ils nous prêtent tout ça>, poursuit-elle. "Et les bijoux aussi. Ils sont en argent et ont été gardés dans les familles. Des comme ceux-là, on n'en trouve plus dans les commerces à l'heure actuelle". Les visiteurs ont pu découvrir quelques aspects de la culture berbère, et boire un thé à la menthe, les yeux et l'ouïe pleins d'ailleurs.
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Paru le : 2005-01-29 00:00:00 (Hayange / FloFamUck) |
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La bière de Longwy fait ce week-end ses premières mousses blondes
19/02/2005 13:30
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Un événement sans précédent dans le bassin : Marc et Julien Feller ont mené à bien leur rêve. Renouant avec une tradition typiquement lorraine et longovicienne, ils brassent et vendent la bière de Longwy à Mont-Saint-Martin depuis ce matin. A visiter sans modération. |
Passionné par la bière, Marc Feller, cet archéologue de formation, de son propre aveu, brassait déjà dans un garage au temps de sa jeunesse. Attaché au patrimoine local et au savoir-faire lorrain, ce brasseur désire avant tout proposer des goûts vrais, de la proximité et un produit "à visage humain", contrairement à certains brasseurs industriels : c'est ainsi qu'est née la bière de Longwy à Mont-Saint-Martin. Bière traditionnelle non pasteurisée et refermentée en bouteille, elle est élaborée à partir d'orge maltée d'origine belge et de trois houblons (afin de pouvoir ajuster amertume et arôme) français et allemand. La levure, quant à elle, vient de l'institut de brassage de Louvain-la-Neuve. Le tout est brassé à Mont-Saint-Martin grâce à du matériel canadien ! Marc Feller n'est pas avare d'explications afin de faire partager sa passion et monter la pression ! Il est, à juste titre, fier de montrer ses salles de brassage, de fermentation (la fermentation haute utilisée est une technique typiquement belge !), de garde ou de refermentation. Il insiste sur la biologie de la bière et donc les problèmes sanitaires engendrés et parfaitement gérés: un discours captivant qu'il saura vous rendre accessible.
Un produit, un projet humain
"On ne doit pas se contenter de fabriquer un produit. C'est un projet humain ! L'identification du produit, de la région et de certains visages : voilà ce que représente notre bière. Nous avons d'ailleurs choisi comme emblème la vieille église romane. Symboliquement située au point de rencontre de la France, de la Belgique et du Luxembourg, la vieille église de Mont-Saint-Martin veille encore du haut de son promontoire sur les trois pays qui n'étaient, autrefois, qu'un seul et même territoire...>
Si le projet a été mené à bien, c'est aussi grâce à des aides locales, régionales, nationale et européenne. Mais des projets complémentaires ne manquent pas : notamment en rapport avec l'histoire locale (verra-t-on à Mont-Saint-Martin un jour l'apparition d'une bière rouge, symbole du feu, par exemple ?) Quoi qu'il en soit, la bière élaborée et goûtée en avant-première met en évidence une mousse légère et fine, une robe dorée à souhaits, une amertume parfaitement dosée, une bonne longueur en bouche, une pointe d'acidité en arrière bouche qui permet de mettre en évidence tous les autres arômes.
Pour la goûter, il suffit de se rendre au 1 de la route de Longwy sur la commune de Mont-Saint-Martin, dans la descente du boulevard de Metz. "La brasserie sera ouverte au public les vendredi et samedi de 10 h à 18 h et le dimanche de 14 h à 18 h" indique Julien Feller, gérant et responsable de l'aspect commercial de la brasserie .
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Paru le : 2005-02-19 00:00:00 (Longwy / Actualité) |
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Un bon couscous pour tous!
19/02/2005 01:31
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FRANCOPHONES TUNISIE
19/02/2005 01:20
L A TUNISIE, UN RESEAU TOURISTIQUE
LES CIRCUITS CULTURELS
TAHAR AYACHI
Tahar Ayachi qui organise des sorties en bus pour visiter des sites situés jusqu'au fin fond de la Tunisie avec des repas composés de spécialités des régions visitées, relate ses
excursions sur le journal "La Presse" ce qui lui a valu, à l'occasion de la célébration de la journée nationale de la culture 2001, le premier prix Hédi Labidi pour la presse écrite. Toutes nos félicitations et tous nos encouragements quant à la pérennité de cette action
Grâce aux bénévoles, amoureux de la nature, les professionnels et les Associations de sauvegarde, le Tourisme Culturel se développe de plus en plus en Tunisie. Il faut reconnaître que les excursions organisées par le "vadrouilleur" et rapportées sur La Presse, sont à féliciter et à encourager car elles attirent de plus en plus d'adeptes, d'abord par la lecture, ensuite par la visite des sites archéologiques.
Des personnes telles que :
- Mme Djalila Binous, historienne et urbaniste, ancienne directrice de l'Association de sauvegarde de la Médina qui organise des visites guidées et commentées, au cœur même de la Médina.
- M. Alexis Martin, professeur d'histoire-géographie à la retraite et grand amoureux de la Tunisie, qui fait visiter, aux amis de ses amis, des sites et monuments situés dans ce pays de trois mille ans de brassage culturel.
- ainsi que d'autres randonneurs (si les noms nous sont communiqués, nous nous ferions un plaisir de les citer), peuvent être considérés parmi les pionniers du tourisme échologique.
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